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Sekope Kepu : « Me tester face aux meilleurs piliers du monde... »

Par Jérôme Prévot
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Publié le Mis à jour
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Le pilier international australien a confié ses premières impressions dès son arrivée à Bordeaux.

Propos recueillis par Jérôme Prevot

Dans quel état d’esprit arrivez-vous à Bordeaux ?

Je suis venu ici pour donner un nouveau tour à ma carrière. Me donner un nouveau défi et donner le meilleur de moi-même à cette équipe qui est en train de se construire. En tant que pilier, je voulais aussi me tester face aux fameuses mêlées du Top 14, un championnat qui abrite les meilleurs piliers du monde. Je suis sans illusion sur les difficultés qui m’attendent. J’en ai parlé avec pas mal de connaissances qui sont déjà ici dont notamment Sitakeli Timani qui est à Montpellier, c’est l’un de mes meilleurs amis. Sans oublier que nous les gens de l’hémisphère sud, nous sommes souvent éloignés de notre famille par nos longs déplacements. Je pourrais lui consacrer d’avantage de temps à mon épouse et à mes trois jeunes enfants. Mais je suis avant tout très fier de pouvoir participer à la construction de ce club qui a l’ambition de devenir l’un des meilleurs en France.

Est ce une bonne chose de venir dans une équipe en compagnie d’un de ses coéquipiers, Adam Ashley-Cooper ?

Oui, Adam est un très bon joueur et un très bon coéquipier. Il est plein d’énergie et je l’ai senti aussi excité que moi, sinon plus. Je suis sûr qu’il s’adaptera très vite.

Aurez-vous besoin d’un certain temps pour vous remettre de la Coupe du Monde, de la déception de la défaite et de la récupération des efforts fournis ?

Non, non. Ne vous inquiétez pas, j’ai rafraîchi mon esprit et mon corps et je suis prêt à reprendre l’entraînement le plus tôt possible.

Avez-vous été impressionné par le contexte particulier de la France en ce moment ?

Oui ma femme était un peu inquiète, car nous avons dû prendre le train pour venir de Paris à Bordeaux et non l’avion car notre vol a été annulé. Nous avons dû passer une nuit dans la capitale, ce n’était pas très rassurant, mais il y a des risques partout dans le monde. Nous sommes finalement très heureux d’être ici.

Connaissiez-vous certains de vos coéquipiers de l’UBB ?

Quelques-uns que j’ai croisés brièvement sur les terrains de Super Rugby : Peter Saili, Steven Kitschoff… mais je n’ai jamais été coéquipier avec l’un des Bordelais actuels. Mais j’ai aussi parlé à Ole Avi ou Metuisela Talebula durant la Coupe du Monde.

Connaissiez-vous votre future équipe ?

Oui, oui bien sûr. Dès que j’ai signé pour l’UBB, j’ai essayé de suivre sur internet les résultats, le nom des joueurs et me faire une idée du stade et du style de l’équipe et de l’allure de son stade. Bien sûr j’ai suivi le début de saison de l’équipe, à travers notamment les réseaux sociaux, Twitter ou Instagram.

Connaissiez vous la ville ?

Non, je ne connaissais Bordeaux qu’a travers la réputation de son vin. Mais j’ai pris des renseignements. On m’a dit que la ville était magnifique : un endroit rêvé pour jouer au rugby.

Avez-vous parlé de votre venue en Top 14 avec Michael Cheika ?

Oui, mais brièvement. Je ne sais pas s’il était très heureux que je parte. J’en ai surtout parlé à Mario Ledesma, il m’a dit que ce serait un défi très difficile, que je devais m’y préparer physiquement et mentalement.

Parlez-nous un peu de vos débuts. Avez-vous toujours joué pilier droit ?

J’ai joué numéro 8 jusqu’à l’âge de 19 ans, puis je suis devenu pilier gauche, puis à 21 ans, je suis passé pilier droit dans les années 2010-2011. Je suis né en Australie, mais j’ai grandi en Nouvelle-Zélande où j’ai joué le NPC pour les Counties Manukau puis j’ai passé deux ans chez les espoirs des Chiefs avant de revenir en Australie chez les Waratahs.

Quel est le sommet de votre carrière à ce jour ?

Pour moi, ça reste la victoire en Super 15 avec les Waratahs en 2014. Mais je reconnais que cette année 2015 avec les Wallabies restera gravée en moi avec la victoire dans le Tournoi des Quatre Nations suivie d’un magnifique parcours en Coupe du Monde, même si nous n’avons pas gagné la finale. Il y eut tellement de moments forts : la victoire contre l’Angleterre, bien sûr, mais aussi le match contre les Fidji qui fut très dur puis, évidemment, le quart, la demie… Des sensations fantastiques.

Avez-vous été gêné par le climat français du mois de novembre ?

Non, mon principal problème, maintenant, tout de suite, c’est d’apprendre la langue pour pouvoir communiquer au maximum avec mes coéquipiers et mes entraîneurs. Voilà quelle est la première difficulté qui se présente devant moi. Je n’ai pas pu prendre des cours car j’étais très occupé ces derniers temps.

Quelle sera votre attitude vis-à-vis de la sélection. Allez vous continuer à postuler pour les Wallabies ?

Je suis venu dans l’optique de donner le maximum pour Bordeaux, c’est ce que j’ai expliqué à Raphaël. Je ferais tout pour être performant sous ce maillot avant tout. Après, on verra bien… éventualité.

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