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Les chantiers lyonnais

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Stade, recrutement, en marge d’une saison exemplaire jusqu’à maintenant, le Lou, qui fêtera ses cent vingt ans en 2016, œuvre sur plusieurs chantiers à la fois, avec pour objectif de rejoindre le gratin du rugby français.

Depuis l’été, outre le terrain, une question occupe l’esprit des dirigeants lyonnais : celle du stade. Dans quelques semaines, l’Olympique Lyonnais va délaisser le stade de Gerland pour emménager au stade des Lumières. Et le Lou devrait récupérer le stade de Gerland. Depuis l’été, les réunions se multiplient. Les relations entre Jean-Michel Aulas, président de l’OL et Olivier Ginon, grand argentier du Lou, et par ailleurs actionnaire du club de foot, se sont crispées. Le premier a peur que le second lui fasse de l’ombre quand il intégrera son ancien stade. Cela devrait se faire pour la saison 2017-2018, une officialisation pourrait intervenir d’ici la fin de l’année. Olivier s’engagerait à effectuer les travaux de rénovation du stade de Gerland (à hauteur de 30 à 40 millions d’euros) et il céderait le Matmut Stadium à la ville de Lyon. Autour du stade de Gerland, Tony Parker créerait son académie. Et d’après nos informations, le Lou lui emboîterait le pas : toutes les composantes du club déménageraient dans le septième arrondissement, ainsi que les équipes de jeunes, qui manquent toujours cruellement de structures.

Mais pour remplir un stade de rugby de 25 000 personnes à Lyon, il n’y a pas de mystères, il faut des résultats. Le Lyonnais aime la lumière, ce qui brille, sans résultats, point de salut. De ce côté, la saison est bien engagée. Nanti de huit points d’avance avant la réception de Bayonne, il estoque tous ses adversaires, parfois sans génie, souvent avec brio, toujours avec efficacité.

Déjà, le staff et la direction se penchent sur le recrutement. On sait trop bien à Lyon qu’un titre de champion de France de Pro D2 n’est pas une assurance tous risques. Les deux descentes (2012 et 2015) ont laissé des traces. Alors que le journal « Le Progrès » a fait état de contacts avec Frédéric Michalak, le président nie toute proposition. « On nous propose beaucoup de joueurs, sourit Yann Roubert. Nous regardons toutes les options. Nous n’avons pris aucune décision ni formuler aucune offre. Les entraîneurs regardent beaucoup de vidéos… (sourire). Mais il n’y aura rien d’officialiser avant 2016. »

Dans tous les cas, le supporter lyonnais peut espérer du lourd. Si le Lou a le bonheur de retrouver le Top 14, pour la troisième fois depuis le début de la décennie, il devrait se donner les moyens d’y rester. On pourrait s’attendre à une hausse significative du budget. Il en a en tout cas les moyens. Soutenu par un actionnaire (GL Events) puissants dans le domaine du sport (présent aux JO et aux Coupes du monde de football) et financièrement (900 millions de CA moyen ces dernières années), et une municipalité qui ne peut pas laisser le stade de Gerland en déshérence, le Lou pourrait se donner les moyens.

Il reste à rejoindre le Top 14, à y rester et à imposer le rugby à Lyon. Trois challenges en un.

« L’histoire moderne de Bordeaux peut nous inspirer, reconnaît Yann Roubert. Mais, près de nous, il y a également deux beaux modèles : Clermont qui est constant à haut niveau et Toulon, qui gagne des titres chaque saison. Mais le plus important est de créer notre propre modèle, à la Lyonnaise. » Sébastien Fiatte

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