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C’était 2015 — l’échec de la fusion entre Bayonne et Biarritz

Par Nicolas Augot
  • C’était 2015 — l’échec de la fusion entre Bayonne et Biarritz
    C’était 2015 — l’échec de la fusion entre Bayonne et Biarritz
Publié le Mis à jour
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Depuis de longs mois, les présidents Serge Blanco et Manu Mérin travaillaient dans le plus grand secret à la fusion des clubs phares du Pays basque. C’était sans compter sur la forte opposition des supporters et des sections amateurs…

La fusion de l’Aviron bayonnais et du Biarritz olympique s’est finalement terminée avec les démissions de Manu Mérin et de Serge Blanco, les deux présidents qui œuvraient depuis de longs mois pour créer une seule entité professionnelle au Pays basque. Deux hommes « lâchés » fin juin par les sections amateurs de leur club, épilogue de deux mois sous haute tension qui a vu l’Aviron rejoindre le BOPB en Pro D2 à l’issue de la saison sportive.

Après une campagne sans merci entre les Pro et les Anti fusion, la sentence est tombée un vendredi soir, le 27 juin, après le vote des adhérents de la Section amateur du club dirigé alors par Manu Mérin. Un vote qui a tourné au plébiscite avec 78 % de non à la fusion. Un résultat accueilli avec des grands cris de joie par les supporters qui attendaient devant le siège du club. En effet, ce résultat tombait comme un couperet pour les Pro fusion puisque les règlements de la FFR sont ainsi faits que le secteur amateurs doit valider le principe d’une « fusion » entre les deux équipes professionnelles. En effet, seules les associations sont détentrices du nécessaire numéro d’affiliation fédéral obligatoire.

Le non était aussi apparu majoritaire quelques jours plus tôt du côté de Biarritz. En effet, l’omnisports du BOPB avait déjà voté le 23 juin, mais le comité directeur avait signalé des irrégularités au cours du vote avant d’annuler ce premier résultat. Au cours d’un nouveau vote, le 30 juin, le résultat s’inversait avec 85 % de oui. Un résultat anecdotique puisque le refus bayonnais ne permettait plus cette fusion. Vexé par le résultat inattendu du 23 juin, Serge Blanco décidait néanmoins de démissionner. Manu Mérin avait pris sa décision dès le samedi précédent, se sentant trahis notamment par la municipalité et en découvrant le retour aux affaires de Francis Salagoïty.

Deux mois de chaos qui se terminaient dans la confusion, avec deux équipes prises par le temps pour se reconstruire alors de nombreux clubs déjà sur les terrains d’entraînement depuis plus de dix jours.

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