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C’était 2015 : à Pau, l’or a parfois le goût du plomb

Par Didier Navarre
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    C’était 2015 : à Pau, l’or a parfois le goût du plomb
Publié le Mis à jour
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En cette année 2015, la Section paloise a tout connu, celle de la montée en Top 14 ponctuée par un titre de champion de France. A ce plus haut niveau de l’épreuve, les Palois souffrent malgré l’arrivée du Néo-Zélandais, Colin Slade.

« Chat échaudé craint l’eau froide », la Section paloise en sait quelque chose. Après un double échec en 2012 et 2013 lors de la finale d’accession en Top 14, les Palois ont décidé alors d’ambitionner la première place afin d’éviter le piège d’une rencontre éliminatoire. Lors de l’exercice 2014-2015, la Section a enfin atteint son but, plus précisément le 11 avril dernier lors de la vingt-septième journée à l’occasion de la réception de Montauban. Ce jour-là, la Section s’impose 30 à 5 et fait d’une pierre deux coups en s’octroyant le titre de champion de France et surtout la montée au sein du très prisé Top 14. Cette montée que tout le peuple palois attendait depuis dix ans n’était pas une fin en soi et plus particulièrement pour le président, Bernard Pontneau désireux que son club redevienne une place forte du rugby français. Le moins que l’on puisse c’est que les dirigeants n’ont pas lésiné sur les moyens. Ils ont enregistré les signatures du Montalbanais Charly Malié, le Clermontois Thierry Lacrampe, le Fidjien Vatisoni Votu. Mais plus glorieux furent les arrivées des champions du monde néo – zélandais 2011 : Colin Slade, Conrad Smith ; le Clermontois Julien Pierre, le puissant écossais, Evans Murray, le Lyonnais d’origine fidjienne Mosese Ratuvou (excusez du peu).

LYON : le mauvais exemple

Or, la qualité de ce recrutement n’est pas forcément synonyme de succès. Dans ce top 14, les Palois pensaient trouver de l’or. Finalement, ils doivent se contenter du plomb. Dans ce championnat, les Béarnais peinent même si à leur tableau de chasse, ils ont épinglé le Stade toulousain (9-6) au Hameau. À ce jour, ils sont douzièmes au classement. Une position motivée par un partage des points face au Racing – Métro (15-15) et une défaite à domicile face à Brive (13-18). À ce stade de la compétition, ils ne peuvent que regarder vers le bas. Pour la prochaine année civile, la Section va lutter pour le maintien et ses principaux combats, elle va les mener face Agen et Oyonnax, les principaux adversaires directs. Pau va-t-il faire l’ascenseur ? Au regard du classement actuel, l’hypothèse est possible. Sur le plan des statistiques, le champion du Pro D2 est souvent épargné, Il parvient à se maintenir. Ainsi ; Agen titré en 2010, Grenoble en 2012, Oyonnax en 2013 ont réussi conserver leur place en l’année après en TOP 14. En revanche, Lyon est le bien mauvais exemple. Sacrés en 2011 et 2014, les « Gones » ont retrouvé l’année après le niveau inférieur. Il y a un an, à pareille, le Hameau rêvait du Top 14, il ne faudrait pas que ce rêve se transforme en cauchemar.

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