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C’était 2015 : très chères élections

Par Emmanuel Massicard
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    C’était 2015 : très chères élections
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Dans le sillage de Bernard Laporte qui profita du Mondial pour lancer sa campagne vers la présidence de la FFR, Paul Goze et Pierre Camou ont eux aussi posé les premiers jalons vers leur réélection. Pendant ce temps...

Bernard Laporte n’a pas encore gagné les élections fédérales. Une chose est sûre, il a remporté haut la main le prix du candidat le plus précoce. Il a en effet pris le risque de lancer la campagne bien avant l’heure, profitant de la tribune médiatique qui lui était offerte lors de la Coupe du monde (sans aucune forme de concurrence possible). Avant l’heure et certainement trop tôt. Quand Pierre Camou entrera en scène, Laporte aura déjà battu et rebattu la campagne mais il devra réinventer un discours, et prolonger son opération séduction. Un défi de constance qui pourrait se heurter à la fougue de l’ancien sélectionneur, instinctif en diable.

Goze au nom du Top 14

Quoi qu’il fasse de son avenir, Laporte aura marqué l’année 2015. Par son engagement personnel et tout autant par la place qu’il aura donnée aux élections du rugby français. Dans son sillage, tout le monde a réagi. A la Fédération où Camou a enfin annoncé son engagement vers un troisième mandat, mais aussi à la Ligue où Paul Goze prépare sa réélection. Un détail de l’histoire ? Pas vraiment. Le successeur de Pierre-Yves Revol, ne peut compter sur les seuls droits télévisuels renégociés à la hausse pour fédérer un monde du rugby pro qui n’a jamais semblé aussi « volatile » pour ne pas dire versatile. Face au défi de l’union sacrée, Goze le fédérateur avance à pas comptés. Tous ses faits et gestes sont épiés, interprétés et disséqués.
Sa posture de premier défenseur du Top 14 s’est logiquement heurtée au projet de réforme souhaité par Pierre Camou après la déroute du XV de France en Coupe du monde. Malgré l’importance des maux et derrière le principe de prédominance de la sélection, chacun défend ses intérêts. Résultat, un mois et demi s’est écoulé depuis l’élimination subie face aux All Blacks et l’officialisation de la composition de la « cellule technique » voulue par le président de la FFR. Près de deux mois d’allers et retours, de discussions autour d’un périmètre plus mouvant que de raison. Dommage, le rugby français aurait certainement eu davantage à gagner d’une union sacrée affirmée sans tarder et sans concession. Et ses dirigeants en seraient personnellement sortis grandis. Mais, en 2015, la politique s’est emparée du rugby…

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