Abonnés

C’était 2015 — XIII : Le Championnat européen échappe à l’équipe de France

Par Didier Navarre
  • C’était 2015 — XIII : Le Championnat européen échappe à l’équipe de France C’était 2015 — XIII : Le Championnat européen échappe à l’équipe de France
    C’était 2015 — XIII : Le Championnat européen échappe à l’équipe de France
Publié le Mis à jour
Partager :

Pour la seconde année consécutive, l’équipe de France a terminé deuxième de la compétition continentale. Cette année 2015 n’a pas été à la hauteur des espérances tricolores. Voyons, cette dernière saison internationale.

En cette année 2015, l’équipe de France était engagée dans le championnat européen en compagnie du Pays de galles, Ecosse et Irlande. Le 24 octobre à Leigh, elle a été opposée à l’Angleterre dans le cadre d’un test match. Une rencontre qui s’est conclue par une défaite de 84 à 4, ce qui est à ce jour, la plus large défaite de l’histoire d’une équipe nationale. Au sein de la compétition continentale, les Français se sont classés comme la saison écoulée à la deuxième place de l’épreuve derrière le Pays de galles. En 2014, c’est l’Ecosse qui avait obtenu le titre. Pour la seconde année consécutive, l’équipe de France a échoué dans la quête d’une épreuve dont elle était favorite. Ce bilan sportif 2015 est un échec.

LES RÉSULTATS : CHAMPIONNAT EUROPEEN, TEST-MATCH

À Albi, France – Irlande 31-14 ; À Cardiff, Pays de galles – France 6 – 14 ; À Avignon, France – Ecosse 32 – 18. Le classement: 1 Pays de galles 6 points, 2 – France 4 points, 3 – Irlande 2 points, 4 Ecosse 0 point. Test-match A Leigh, Angleterre – France 84 -4.

LE PAYS DE GALLES, LES RAISONS D’UN ÉCHEC ?

Sans aucun doute, c’est le match à Cardiff face au Pays de galles, le 30 octobre dernier où les Français ont échoué dans la quête de leur trophée continental. Ce soir-là, l’équipe de France s’est inclinée 14 à 6 face à une nation en totale reconstruction, composée de nombreux joueurs de Championship (2e niveau anglais). Une rencontre où les Français ont été totalement apathiques et sans âme. « Nous avons été hors sujet. Dans un match international, il est inadmissible de faire vingt-deux fautes. Sur l’ensemble de la partie, nous ne méritions pas de gagner cette rencontre », ajoute Gilles Dumas, le manager. Il est vrai aussi que six jours avant le rendez-vous de Cardiff, les Français avaient subi une véritable humiliation face à l’Angleterre (84-4). Psychologiquement, mentalement, les Tricolores étaient vraiment affaiblis pour se mesurer face au Pays de galles, le camouflet anglais n’était pas encore digéré. Mais, cela n’excuse pas la contre-performance des bleus. La saison passée à Albi, les Tricolores avaient copieusement dominé cette nation galloise 42 à 22 qui à ce jour n’a pas encore obtenu son billet pour la prochaine Coupe du Monde.

DES DRAGONS QUI N’HONORENT PAS LA SÉLECTION NATIONALE

À la décharge du sélectionneur, Richard Agar, ce dernier n’a pu aligner son équipe type. Les joueurs phares des Dragons catalans : Thomas Bosc, Rémi Casty (blessé), Benjamin Garcia, Vincent Duport, Eloi Pélissier n’ont pu honorer de leur présence au sein de l’équipe nationale. L’absence de ces joueurs cadres a eu automatiquement une incidence sur les résultats et le comportement de l’équipe nationale. Dans l’hypothèse que l’équipe de France ait pu aligner son équipe majeure, elle aurait normalement obtenu le titre. La présence des Dragons en équipe de France reste un sujet complexe à débattre entre la fédération et le comité directeur de la franchise française.

LES SATISFACTIONS

Le double succès face à l’Irlande et l’Ecosse ! Il est difficile de passer sous silence la victoire face à l’Irlande (31-14) à Albi, le 17 octobre. Ce jour-là, l’équipe de France a bien dominé son sujet en inscrivant six essais. Des joueurs comme Kevin Larroyer, John Boudebza, Mickael Simon, Théo Fages, Stanislas Robin, Tony Gigot avaient tiré l’équipe vers les hauts. Le 7 novembre à Avignon, les Tricolores ont rendu une copie acceptable en prenant largement le meilleur sur l’Ecosse (32-18) à l’issue d’une première mi-temps parfaitement maîtrisée (28-6). Sur la pelouse vauclusienne, le pilier de Wakefield, Mickael Simon et le centre des Dragons catalans Tony Gigot avaient vraiment crevé l’écran. Tous deux ont été la grande satisfaction de cette campagne internationale.

L’AVENIR

Malgré cet échec sportif et une bien douloureuse deuxième place, l’équipe nationale occupe la cinquième place au classement international. Son objectif majeur, c’est la Coupe du monde 2017 en Océanie organisée par l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Papouasie – Nouvelle guinée. Une Coupe du Monde où l’équipe de France espère atteindre le cap des demi-finales. Un projet ambitieux que l’encadrement a deux ans pour préparer. Pour ce rendez-vous mondial, Thomas Bosc, Vincent Duport, Eloi Pélissier, Benjamin Garcia, Rémi Casty devraient (normalement) y participer. La jeune garde, celle composée par Stanislas Robin, Benjamin Jullien, Fouad Yaha, Clément Boyer, etc. auront gagné en maturité. Tous les espoirs sont permis pour les bleus, mais cela n’empêche pas que Richard Agar a vraiment du pain sur la planche pour tirer cette équipe nationale vers le sommet.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?