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Les six plus grands ratés de 2015

Par midi olympique
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    Les six plus grands ratés de 2015
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Quels faits marquants ont marqué l’année 2015, non pas pour la réussite, mais par leur échec ?

17 mai — Burton Francis héros malheureux

Ouvreur indiscutable du SU Agen tout au long de la saison 2014-2015, le Sud-Africain n’est pas passé à grand-chose de coûter l’accession à son équipe. S’il s’est toujours montré adroit face aux perches, le demi d’ouverture a rendu une copie cataclysmique en demi-finale de ProD2. Auteur d’un petit… 43 % (trois sur sept) face aux perches Perpignanais, le demi d’ouverture a failli être le principal artisan de la non-participation à la finale de son club. Heureusement pour lui, ses coéquipiers étaient euphoriques ce soir-là et, malgré le score nul (32-32 après prolongations) se sont qualifiés… au nombre d’essais inscrits (quatre à deux). Comme quoi, le demi d’ouverture, malgré une rencontre catastrophique, n’a pas (contrairement à Lionel Beauxis) éliminé le SU Agen.

22 mai — Lionel Beauxis la presque-idole

Auteur d’une bonne saison 2014-2015, Lionel Beauxis est passé à deux doigts d’être la nouvelle idole bordelaise. Pourtant il est devenu la risée des supporteurs. Mais quel fut le cheveu qui s’est posé sur la soupe de l’international tricolore ? Sa pénalité manquée à 22 mètres face aux perches toulousaine lors de la 26e journée du championnat. Les conséquences ? La non-qualification de l’UBB qui tendait pourtant les bras au club girondin. En fin de compte, il n’a manqué qu’une victoire aux Bordelais pour rejoindre leurs premières phases finales depuis que la première division est devenue Top14. Défaits 23-22 à Ernest-Wallon, les Bordelais ne peuvent pourtant pas reprocher grand-chose à Lionel Beauxis sur la saison, ce dernier ayant terminé… buteur le plus adroit (84 %) de la phase régulière (chez les buteurs à plus de cinquante coups de pieds). Cruel destin.

13 juin — Les buteurs clermontois en finale de Top 14

Les Clermontois ont une nouvelle fois surnagé durant la saison régulière avant de réaliser un nouveau double-double : défaite en finale de Champions Cup, puis défaite en finale de Top14. Tombés face à meilleurs qu’eux en finale de Coupe d’Europe, les Auvergnats ne doivent pas regretter leur défaite. En revanche la finale de Top14 était largement à leur portée. Qu’est-ce qui a manqué aux Auvergnats ? Des buteurs en réussite. Car lors d’une défaite par six points d’écart (16-6), les neuf points laissés en route par Morgan Parra (6) et Brock James (3) ont coûté la finale aux Auvergnats. Nouvel échec en finale pour les Clermontois.

27 août — La sélection de Burgess

Quelle erreur n’a pas fait Stuart Lancaster en sélectionnant la star du rugby à XIII pour la Coupe du monde ? Alors qu’il s’était entêté à mettre en place un jeu de mouvement depuis le début de son mandat, le sélectionneur anglais a fait marche arrière en sélectionnant des joueurs plus puissants que dynamiteurs. Car s’il a montré à quel point il aimait le plaquage, Sam Burgess n’a pas été d’une grande utilité quant au jeu très aéré du XV de la rose. En préférant un destructeur à un créateur, comme Luther Burrell, Stuart Lancaster s’est lui-même désavoué. Et l’Angleterre qui proposait un jeu si attrayant depuis trois ans et demi s’est fait prendre à son propre jeu par le Pays de Galles et l’Australie.

26 septembre – Le manque de lucidité de Chris Robshaw

Un grand capitaine se démarque des autres joueurs par sa capacité à prendre des décisions pertinentes. Ce leader doit permettre à son équipe de remporter des rencontres et, de par son charisme, le capitaine doit être capable de faire basculer un match. Une définition que n’a pas su appliquer Chris Robshaw, pourtant plébiscité par les Anglais avant le mondial. Quant à la 77e minute de la rencontre face au Pays de Galles l’Angleterre, alors menée 25-28, obtient une pénalité dans les 22 mètres adverses, le troisième ligne aurait dû avoir la lucidité de demander la pénalité et non pas la pénal touche. Résultat ? L’Angleterre laisse quatre points au Pays de Galles et termine à deux points de son voisin… Drôle de décision Monsieur Robshaw.

17 octobre — Michalak le messie raté

Demi d’ouverture parachuté titulaire par Philippe Saint-André juste avant le mondial, Frédéric Michalak a été égal à lui-même. Génial face au Canada et l’Italie, le Toulonnais a été bien plus en difficulté face à l’Irlande, quand son pack subissait et qu’il n’était pas dans un fauteuil. Mais le point d’orgue de la Coupe du monde interviendra le 17 octobre pour celui qui devait être le leader du XV de France. Titulaire, sans surprise, face à la Nouvelle-Zélande, Frédéric Michalak était annoncé comme le messie. Résultat ? Un dégagement contré pour le premier essai de Retallick (11e) et une blessure (que certains ont pensé diplomatique avant de voir qu’il en avait pour trois mois minimum). Dans son malheur, Frédéric Michalak a au moins évité les soixante-dix autres minutes de la débâcle tricolore (62-13). Triste consolation. Pierrick Ilic-Ruffinatti.

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