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C’était 2015 - Nos vœux

Par midi olympique
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Une nouvelle année qui commence, on oublie 2015 et on se penche vers 2016. En espérant que l’année soit belle pour le monde de l’ovalie mais aussi pour le reste. Voici les vœux pour 2016

Une jeunesse laissée de côté, quel dommage

Peu de Français sur les feuilles de matchs en championnat et le nombre de français capable de remplir les conditions d’admission au sein du XV de France diminue… Pourquoi ? La réponse est toute trouvée pour la plupart des passionnés du ballon ovale. Le nombre d’étrangers dans les équipes du championnat français augmente, ne cherchez pas plus loin. Comment voulez-vous que la jeunesse soit repérée et appelés en Équipe nationale si elles n’ont plus de temps de jeu ? Un véritable aménagement est à faire de ce côté-là. Limiter le nombre d’étrangers sur les feuilles de match pour commencer peut être, en donnant un quota. Regardez Toulon compte dans son effectif 20 joueurs de nationalité étrangère sur 45 joueurs. Voyez les compositions, certains clubs ont à peine un quart de joueurs de nationalité française dans leur XV de base. Le RCT a aligné seulement 5 Français sur 15 pour affronter Toulouse lors de la 11e journée de top 14. Certains diront que la venue de joueurs étrangers pimente et relève le niveau de jeu, mais le constat est là, il n’y a plus assez de joueurs sélectionnables car ils ont trop peu de temps de jeu. Les nouveaux qui essayent de percer se retrouvent coincés au milieu des gros poissons déjà dans le bain et qui leur cachent la lumière. Alors oui on se contente des « anciens » qui ont fait les beaux jours du XV de France mais qu’il faudra bien les remplacer un jour. Guy Novès arrive à la tête des Bleus, il jouera un rôle capital pour l’émergence des jeunes joueurs français qui ne demandent que ça, être repérés. La question de la présence d’autant de joueurs étrangers dans le championnat français et les conséquences sur la nouvelle génération, on peut en parler des heures. On trouvera toujours de quoi redire des deux côtés et des arguments convaincants pour les deux camps.

Mon vœux serait de laisser plus de place à la jeunesse française et de les privilégier. Plutôt que de vouloir voir du spectacle (avec les stars venues d’autres pays), il faudrait que les gens aient à nouveau envie de découvrir les rugbymen qui se cachent dans le pays, à l’ombre des gros poissons.

Alison Perret

Fini les dix de substitution !

De Frédéric Michalak, propulsé titulaire après quatre années en dents de scie, à Rémi Talès peut-être un peu limité pour le plus haut niveau international, en passant par

Camille Lopez et autres François Trinh-Duc malmené comme le vilain petit canard, Philippe Saint-André n’a jamais donné les clés du camion « XV de France » à un seul et même dix. Une instabilité qui résume et symbolise la situation du rugby français : talentueux mais géré maladroitement et ne permettant pas au XV de France de s’exprimer à la hauteur des espérances de son public. Sans demi d’ouverture installé et faisant office de patron, comment imaginer une équipe de France patronne en ses terres ? Comment, face à Dan Biggar et autres Jonathan Sexton, la France peut-elle se rêver meilleure équipe européenne (on ne parlera même pas d’être l’une des meilleures équipes mondiales tant le gap est immense) ? Remarquons par ailleurs que le syndrome tricolore s’est exporté au sein du XV de la rose où Owen Farrell, titulaire depuis trois saisons, s’est vu rajouter la concurrence de George Ford et Henry Slade l’année de la Coupe du monde avec une réussite tout à fait relative. Il est donc primordial que Guy Novès désigne son leader d’attaque dès sa prise de fonction. Si la première rampe de lancement devrait, sans trop de surprise, s’appeler Jules Plisson il est essentiel que le jeune blondinet travaille avec la confiance du staff tricolore et de ses coéquipiers. La meilleure des solutions ? Lui donner les clés de la maison bleus jusqu’à 2019 en ne lui trouvant qu’un à deux remplaçants. François Trinh-Duc ? Camille Lopez, euphorique avec Clermont en ce début de saison ? Peu importe, tant que le titulaire est désigné et qu’il à la pleine confiance du sélectionneur. En cette année 2015 il est donc plus que souhaitable que Guy Novès donne, à son groupe, le nom de son demi d’ouverture qui portera (fièrement ?) le numéro 10 tout au long de son mandat, afin de redonner une couleur à cette équipe de France.

Pierrick Ilic-Ruffinatti

Et si le rugby français retrouvait son aura ?

Sans parler forcément de French Flair, le rugby français se doit de captiver de nouveau son public. Et pas seulement sur le plan international. Car, au-delà du fait que l’Équipe de France a déçu, c’est aussi dans les stades de Top 14 et Pro D2 que les supporters ne sont plus autant épris par le jeu. Pour 2016, le souhait de tout supporter du ballon ovale est de retrouver le plaisir d’aller au stade pour voir du beau jeu. Que les équipes françaises retrouvent le sommet du rugby européen et mondial. En ce qui concerne les clubs, même si Toulon, Paris ou Clermont sont encore en phase de se qualifier pour la suite de la Champions Cup, qu’en est-il de la Challenge Cup ? Sur sept clubs en compétition, seul un (Grenoble) a encore ses chances. Que manque-t-il donc aux joueurs et clubs français pour franchir ce pas ? Est-ce un cercle vicieux infernal qui consiste à dire que si la sélection nationale va mal, les clubs iront mal et inversement ? Il faut espérer que non. Après la désillusion du Mondial anglais, les Bleus désormais emmenés par Guy Novès, un homme de titre qui a soif de victoires, auront comme premier objectif de faire un Tournoi des VI Nations réussi. Ce sera en effet un objectif à tenir qui laissera présager de belles choses pour la suite. Ou au contraire pas du tout.

Justine Esteve

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