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Quand la vidéo révèle ses limites

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Les deux dernières journées de Top 14 ont révélées que le recours à l’arbitrage vidéo avait pris une tout autre dimension. Entre abus et contrainte.

« Il faut espérer que, dans ce contexte, la possibilité d’avoir recours à la vidéo soit une aide. Pas une contrainte » nous confiait le président de la commission centrale des arbitres, Didier Méné, au sujet de l’utilisation de l’arbitrage vidéo. Le recours à la vidéo telle une aide donc, et non comme une contrainte, à l’image des contestations contre l’arbitrage lors des deux dernières journées de Top 14. Il est vrai que dans ce contexte, le recours à la vidéo en terme de décision arbitrale est passé au mode « abusif », à tel point que le nombre d’arbitres présents sur le champ en arrive à être remis totalement en cause : ici ni la parole du juge de touche, ni même celle de l’arbitre de champ n’a de poids face aux vérités de la vidéo. Un recours permanent, qui transforme l’arbitrage pur et simple en un règlement de compte quasi-définitif tellement les images ont pris la place du corps arbitral.

La vidéo ne résout pas tout

Didier Méné encore : « contrairement à ce qui était censé se passer, l’arrivée de la vidéo a entraîné une sorte de recherche de la vérité pour laquelle elle ne suffit pas toujours. On ne peut pas avoir de caméra partout. » Comme exemple concret, les images des deux essais refusés au Stade toulousain lors du match face au Stade français n’ont pas parlé, elles ont fait parler. Ainsi apparaît au grand jour le problème principal de l’abus de l’utilisation de la vidéo : outre la polémique qu’elle entraîne, lorsque celle-ci est utilisée en dernier recours et qu’elle ne permet pas clairement à l’arbitre de prendre une décision claire quant à ce qui vient d’apparaître sous ses yeux, tout devient remis en cause, et c’est dans ce genre de cas précis, que le recours à l’arbitrage vidéo devient plus une contrainte qu’une solution. Moralité : le recours à la vidéo n’est pas une fin en soit. Elle doit rester un outil parmi tous ceux dont bénéficie l’arbitre.

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