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« Je reste à Bordeaux pour gagner le Brennus »

Par Jérôme Prévot
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Publié le Mis à jour
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Le troisième ligne de l’UBB a fait un match énorme contre Exeter, dans la foulée, il nous a expliqué qu’il prolongeait son bail à Bordeaux pour deux ans de plus. Il a été sacré « homme du match » à l’issue de la victoire des Bordelais, grâce à ses prises de balles en touche et son activité hors-norme. Hugh Chalmers nous a livré ses impressions après son énorme partie, en évoquant bien sur son avenir personnel, lui qui est le doyen de l’effectif avec Adam Jaulhac (il est arrivé en 2008)

Tout d’abord, où en êtes-vous de votre histoire personnelle avec l’UBB ?

Et bien, j’ai signé pour deux ans de plus. Ce qui a fait pencher la balance, c’est que je veux gagner le Brennus avec ce club. Je ne voulais pas me retrouver dans la position de manquer ça. Je ne veux pas rester dix ans dans un club qui a tellement progressé et ne pas remporter de trophée. Il me reste désormais trois ans pour le faire car je compte aussi cette saison. Et nous ne sommes pas là pour peigner la girafe.

On vous avez annoncé partant à cause de la question des JIFF. Et puis Jean-Baptiste Poux a accepté de rester un an de plus au poste de pilier droit, vous devenez le remercier, non ?

Disons que j’ai plutôt un énorme dossier sur lui. J’étais prêt à le sortir s’il n’avait pas prolongé son séjour (rires). (NDLR : il y a peu de JIFF sur le marché au poste de pilier droit. Il y en a beaucoup au poste de troisième ligne et Hugh Chalmers n’est pas JIFF).

Mais pensez-vous vraiment que l’UBB peut emporter le bonus ?

Ecoutez, Castres et le Stade Français nous ont montré qu’on pouvait le faire et, sans leur manquer de respect, c’était des outsiders. De toute façon, chaque fois qu’on est iopposé à Clermont, Toulouse ou Toulon tout le monde est outsider.

Revenons sur le match d’aujourd’hui. Comment l’avez vous vécu ?

C’était un peu fou-fou par moments, je me suis senti revenir trois ans en arrière quand on attaquait de partout, sans trop réfléchir. Ça fait plaisir, mais je sais que nous devons être un peu plus matures que ça. Disons que tout pouvait partir dans les deux sens entre une équipe qui jouait la qualification et nous qui ne jouions pour rien. Mais nous avons gardé le respect vis-à-vis de nous-même.

Mais vous jouiez quelque chose puisque vous êtes encore en course ?

Ah bon ? On jouait quelque chose ? Il nous faut gagner à Clermont ? Je ne le savais même pas. Je n’avais pas fait les calculs. Je voulais faire un bon match tout simplement pour l’équipe et pour-moi-même dans le cadre de ce turn over et de la concurrence qu’il implique. De toute façon, on ne voulait pas être des faire-valoir dans cette poule. Nous avions très bien travaillé en touche par exemple cette semaine et ça a payé.

Des regrets sur les premiers matches ?

Oui, sur le premier match à Exeter où nous avions été surpris par la vitesse de leur jeu. Chez les Ospreys, la défaite de très peu nous a fait très mal mais bon, vous me dites que nous avons encore une chance, alors tout va bien !

Vous êtes hors-jeu !

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