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Jarrod Poi : « Un contrat pro au Stade toulousain, c’est un rêve »

Par midi olympique
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    Jarrod Poi : « Un contrat pro au Stade toulousain, c’est un rêve »
Publié le Mis à jour
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Le jeune trois-quarts centre, espoir au Stade toulousain a été propulsé sur les devants de la scène ce week-end. Il était titulaire à Oyonnax pour l’avant dernier match de Coupe d’Europe des Rouge et Noir. Entre stress et excitation, le Néo-Zélandais de 21 ans tout droit arrivé de Tarbes, se souviendra longtemps de ce match inattendu. Il a pu recevoir l’aide et le soutien de ses coéquipiers, mais surtout celle de Luke McAlister qui n’est autre que son cousin.

Comment avez-vous vécu cette première expérience ?

J’étais forcément très impatient, mais surtout très stressé. J’avais beaucoup de pression sur les épaules. Il y a cette peur de commettre une erreur. Être titulaire pour la première fois en en Champions Cup n’est pas évident, surtout sous les couleurs du Stade toulousain. Quand les entraîneurs m’ont dit que je serai titulaire au centre, ça m’a fait un choc (rires). Tout s’est décidé si vite, j’ai dû apprendre le plan de jeu très rapidement. Je voulais que les choses se passent bien. Heureusement, les gars m’ont bien aidé sur le terrain, ce qui m’a facilité la tâche. Du coup, cela m’a appris à préparer un match comme un vrai professionnel, dans la rigueur. J’en ai tiré des enseignements.

Quels ont été les moments forts de ce match ?

Tout d’abord il y a eu le moment où nous sommes rentrés sur le terrain, en voyant la foule. Pendant l’échauffement, Thierry (Dusautoir N.D.L.R.) m’a dit de jouer sereinement et surtout d’être moi-même. Venant de sa part, ça m’a donné confiance. Pendant le match, j’ai fait une percée avant de passer le ballon en offload à Luke (McAlister N.D.L.R.), cela fait partie des moments forts.

En parlant de Luke McAlister, qu’est-ce que ça fait de jouer aux côtés de votre cousin ?

C’était génial, évidemment. Mais hier à Oyonnax j’avais un travail à faire, et lui aussi donc au-delà de ça, nous étions juste deux joueurs de la même équipe, là pour remplir notre part du contrat. Notre famille était heureuse de nous voir porter le même maillot et jouer côte à côte.

Vous a-t-il aidé durant la semaine ? Est-ce qu’il vous a rassuré ?

Oui énormément, j’ai passé toutes mes soirées chez lui à réviser le plan de jeu, les combinaisons etc. Cela m’a beaucoup aidé durant la préparation. Il ne m’a pas donné de conseil particulier, il m’a seulement dit de ne pas vouloir en faire trop pendant le match.

Vous attendiez ce match avec impatience ?

Bien sûr, je voulais que le match arrive vite, que ça passe en quelque sorte (rires) parce que c’était malgré tout très stressant. Je ne m’attendais pas à jouer avec les pros si rapidement.

Comment ces six premiers mois à Toulouse se sont déroulés ? Cette ascension fulgurante était-elle prévue ?

Le groupe Espoir m’a bien intégré dès mon arrivée, ils m’ont aidé à me sentir à l’aise dès le début. Je ne suis arrivé qu’en Octobre et ils ont été d’une grande aide pour mon adaptation. C’est différent de ce que j’ai connu à Tarbes, la structure est plus professionnelle et plus stricte. Que ce soit sur ou en dehors du terrain. Cette apparition en coupe d’Europe était inattendue. Je suis arrivé au Stade toulousain en période d’essai, puis ils m’ont fait signer un contrat espoir. J’ai travaillé dur pour faire de bonnes prestations, les entraîneurs étaient satisfaits. Ils m’ont dit que mon tour avec les pros arriverait bientôt. Puis quelques mois après j’ai commencé à m’entraîner avec eux. C’est arrivé très vite.

Pourquoi avoir choisi Toulouse ?

À force de venir voir jouer mon cousin, j’ai vu que le fonctionnement de l’équipe était vraiment bon. Le coaching aussi. Je voulais progresser dans mon jeu et je pense que le Stade toulousain est une bonne école. Signer un contrat espoir dans une équipe de Top 14, cela donne une perspective d’évolution, ça ouvre des portes. Ils savent ce qu’ils font, je me sens pris en main. Tout est bien organisé et cela a une bonne influence sur mon rugby. Je me sens bien dans cette équipe Espoir, qui joue vite et avec du niveau, cela se rapproche du style de jeu néo-zélandais.

Quels sont vos objectifs de fin de saison ? Et à long terme ?

Je voudrais décrocher un contrat professionnel à la fin de la saison. Au Stade toulousain ce serait mon plus grand rêve, mais c’est loin d’être gagné. J’aimerais évoluer dans un club de Top 14. Refaire un match aux côtés des pros serait également une chance. À long terme, j’aimerais progressivement construire mon CV et l’améliorer. Puis j’aimerais retourner en Nouvelle-Zélande et jouer dans une équipe du Super 15 pour me rapprocher de mes proches et de ma famille qui me manquent beaucoup. Propos recueillis par Fanny Canals

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