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Jeremy Davidson: « garder les pieds sur terre »

Par midi olympique
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    Jeremy Davidson: « garder les pieds sur terre »
Publié le Mis à jour
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Aurillac, quatrième du championnat de Pro D2, épate son monde en ce début de saison. Les hommes de Davidson et Peuchlestrade se placent en position de qualifiables et restent invaincus à domicile. Jéremy Davidson nous parle du groupe et de l’avenir d’Aurillac.

Vous êtes à la moitié du championnat, quel bilan peut-on faire sur le chemin parcouru par Aurillac ?

Premièrement, nous n’avons pas eu beaucoup de blessés cette année, donc je pense que l’on a profité d’un effectif bien garni, ça a été une de nos forces. Deuxièmement, on a su rester invaincu à la maison et c’est un plaisir pour tout le monde. L’année dernière on avait perdu contre Albi à domicile, c’était au début du championnat et cette année on est invaincu ça fait plaisir de voir que sur notre propre terrain on est dur à battre. Après, on a pu profiter en début de saison d’une faiblesse de Biarritz avec beaucoup de blessés chez eux. On avait perdu tous les matchs amicaux que l’on avait joués donc on avait beaucoup d’enthousiasme et d’envie de montrer à tout le monde qu’ils pouvaient compter sur nous et qu’on allait disputer à fond le championnat. Le début de saison s’explique comme ça.

En course pour les qualifications, est-ce un bien ou un mal d’après vous ?

La course à la qualification… on est content mais on sait qu’il y a toujours beaucoup de travail à faire chez nous. C’est bien sûr un bien, je pense que maintenant que l’on est à la moitié du championnat, les joueurs se rendent compte que l’on peut disputer tous les matchs. On a fait un très bon match à Bayonne, on les a un peu fait trembler chez eux. On attaque ce prochain bloc et la fin du championnat avec beaucoup d’enthousiasme pour continuer le travail qui a été fait jusqu’à maintenant. On sait que cette compétition est excessivement longue et qu’il y aura des surprises. De toute façon, on va continuer à travailler de la même façon et essayer de s’accrocher au wagon pour cette qualification même si notre budget est un peu moins conséquent que les autres équipes en course.

En parlant de budget, vous êtes dans le Top 5 avec un des plus petits budgets de la compétition. Est-ce une fierté ?

C’est une fierté. Pour les dirigeants, le public mais surtout pour les joueurs. Parce que les voir mouiller le maillot comme ils le font en permanence contre des équipes qui sont un peu plus élevées, oui ça fait plaisir.

Dix-sept matchs invaincus à domicile mais à l’extérieur c’est plus difficile. Comment l’expliquez-vous ?

Le championnat français reste le championnat français. C’est très difficile de gagner à l’extérieur. Maintenant on voit un peu plus les équipes le faire mais c’est toujours très difficile. Même les très grosses équipes ont du mal, on voit bien la super performance d’Aix-en-Provence hier contre Perpignan ou encore Bayonne qui était deuxième mais perd contre Tarbes. Ça montre que ce championnat est très disputé et que rien n’est gagné à l’avance. Il faut garder de l’humilité et la solidarité.

Qu’attendez-vous de vos joueurs ?

L’attente première c’est de garder les pieds sur terre, de gagner tous les matchs à la maison et de gratter le plus de points possible à l’extérieur sachant que c’est très difficile.

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