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Tales : « J’espère que l’on reproduira l’expérience »

Par Marc Duzan
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    Tales : « J’espère que l’on reproduira l’expérience »
Publié le Mis à jour
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Associé à Dan Carter pour la première fois de la saison, l’international français Rémi Tales a réalisé une excellente performance face aux Scarlets (64 à 14), dimanche dernier.

Le Racing est désormais qualifié pour les quarts de finale de la Champions Cup. Comment avez-vous vécu la dernière victoire de votre équipe face aux Scarlets (64-14) ?

J’y ai pris énormément de plaisir. Si on s’entraîne dur, c’est aussi pour jouer des matchs comme celui-ci. Nous avons tenté de jouer tous les ballons. Nous avons marqué neuf essais et j’espère que le public de Colombes a apprécié. […] Auparavant, on reprochait au Racing un jeu restrictif. Nous travaillons donc énormément le secteur offensif depuis le début de saison et je pense que cela se ressent.

Le niveau des provinces celtes, depuis le début de la coupe d’Europe, interpelle. Quel est votre avis là-dessus ?

Difficile à dire… Les Celtes alternent le chaud et le froid depuis le début de saison. Dimanche, les Scarlets souffraient quant à eux de nombreuses absences, la faute à une importante série de blessures. Ils n’avaient rien à jouer, à Colombes. Mais ils n’ont jamais baissé les bras.

Pour la première fois de la saison, vous étiez associé à Dan Carter dans la ligne d’attaque francilienne. Comment cela s’est-il passé ?

Je pense que cela a bien fonctionné entre nous et j’espère que l’on reproduira l’expérience très bientôt. D’habitude, Dan (Carter, N.D.L.R.) s’entraîne en position de numéro 10. Nous avons donc disposé que de très peu de temps pour trouver nos repères. Nos avants nous ont néanmoins facilité la tâche en réalisant un travail colossal dans les rucks.

En quoi est-il intéressant de jouer avec deux ouvreurs ?

Dan et son pied gauche m’ont beaucoup soulagé sur les troisièmes temps de jeu. Dimanche, nous avons en quelque sorte joué avec deux meneurs de jeu. Quand l’un était à terre, l’autre prenait le relais.

Aviez-vous déjà joué avec un véritable cinq-huitième à vos côtés ?

Oui. À Castres, Seremaïa Baï (international fidjien) évoluait déjà dans ce registre.

La concurrence avec le meilleur ouvreur du monde est-elle difficile à vivre ?

Oui et non. Je n’ai jamais été confronté à cela. Avant d’être titularisé contre les Scarlets, j’avais été mis au repos pendant cinq semaines pour épurer mes congrès et soigner un léger souci à l’épaule. Voilà, le Racing est un grand club, mon concurrent s’appelle Carter et je vais devoir me battre pour arracher du temps de jeu. Mais je vais bosser.

Vous êtes hors-jeu !

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