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Les Bleus sont à l'heure

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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Mardi matin, les Bleus de Guy Novès se sont présentés face à la presse. Paroles, paroles...

Par Marc DUZAN

La règle est immuable. À Marcoussis, on ne fait plus attendre les journalistes. Dans le planning de Lionel Rossigneux (attaché de presse), Sébastien Bézy était prévu à 10 heures et il a débarqué dans l'auditorium dix minutes avant l'échéance, n'empiétant pas sur l'organisation mise en place par le big boss du XV de France, Guy Novès. Aussitôt arrivé, le demi de mêlée du Stade toulousain a pris place sur un long fauteuil de cuir rouge, le dos tourné au panneau « bleu nuit » regroupant les noms des cinq partenaires majeurs de la FFR. Car le rugby pro est aussi un business, n'est ce pas... À l'aise, Bézy a sourit : « Je ne vois pas de différence entre le Guy Novès d'aujourd'hui et celui que j'ai connu avec le Stade toulousain. Le meneur d'hommes est toujours aussi bon. » Passé l'hommage, on a bien essayé de cuisiner la révélation de ce début de saison : quelles seront les grandes lignes du projet de jeu ? Quel sera son rôle là-dedans ? Que travaillera-t-il avec Jules Plisson, son supposé partenaire pour France / Italie ? Malin, Sébastien Bézy a évacué les indiscrétions dans un sourire poli. « Vous verrez bien ce que ça donne au Stade de France, samedi... » Du projet de jeu élaboré par Guy Novès et son staff, on ne saura visiblement rien avant d'avoir assisté à la grande première de cette équipe de France new look, érigée sur un champ de ruines par trois hommes en colère. Des passes, de la vitesse, du jeu ? Oui, mais encore ?

 Un projet secret défense

Moins d'une minute après le départ de Sébastien Bézy, dans un timing quasi parfait, Jonathan Danty s'installait à la place de son numéro 9. Impossible, là encore, d'arracher la moindre indiscrétion au trois-quarts centre du Stade français, pourtant connu comme l'un des meilleurs clients du Top 14 face aux journalistes, réputé dans le microcosme pour son franc-parler et son côté « sans-filtre ». « C'est secret défense, soyez patients », lâchait Danty en préambule. À Marcoussis, l'auguste présence de Novès douche visiblement tous les éclats de voix. Le soldat rose poursuivait : « Monsieur Novès est intimidant, fidèle à ce que j'attendais, en fait. » Et « Fatou » de désigner alors les quinze journalistes qui lui faisaient face : « Regardez : même vous, il vous intimide ! »

Dans l'Essonne, la nouvelle génération des Bleus, symbolisée ce matin par Bézy et Danty, s'est promis de redorer le blason d'une vitrine éraflée, sans être totalement brisée : « Nous sommes assez grands pour prendre les choses en mains, concluait Jonathan Danty. Il ne faut pas, non plus, se mettre trop de pression. Ca nous empêcherait de jouer. » Mais jouer comment ? « Vous verrez, vous verrez... Je peux juste vous dire que ce projet de jeu est à 100 % différent de tout ce que j'ai connu dans ma vie. » On verra, alors.

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