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Bezy : «J’aimais beaucoup Yachvili»

Par Léo Faure
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    Bezy : «J’aimais beaucoup Yachvili»
Publié le Mis à jour
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Comptant parmi les nouveaux venus dans le groupe France, Sébastien Bezy veut éviter une pression inhibitrice pour sa grande première. Lors de sa première conférence de presse, il s’est vite plongé dans le bain du Tournoi.

Le fait d’avoir plusieurs coéquipiers toulousains dans ce groupe France aide-t-il à prendre ses marques ?

Oui, bien sûr, c’est vrai que nous sommes pas mal de Toulousains. Nous sommes aussi pas mal de jeunes joueurs qui se connaissent plutôt bien, qui se sont déjà croisés en sélections de jeunes ou sur le terrain. Évidement que cela donne du confort.

Vous avez connu Guy Novès à Toulouse. Est-il différent désormais qu’il est à la tête de l’équipe de France ?Franchement, non, je ne vois pas de différence entre le Guy du Stade (toulousain) et le Guy du XV de France. Il sait faire. Il va parler à ses hommes pour les motiver et qu’ils sortent de grands matchs.

Retrouvez-vous des systèmes de jeu similaires au Stade toulousain ?

Tous les clubs ont à peu près les mêmes systèmes de jeu. Je ne suis pas sûr que ce soit les systèmes qui fassent la différence. C’est plutôt ce que vous mettez dedans. On verra si ça se passe bien.

Guy Novès insiste sur l’importance de ce maillot et de ce qu’il représente. En a-t-il parlé avec vous ?

Il n’y en a pas forcément besoin. Chaque joueur sait tout de même que l’équipe de France, c’est important. On va représenter notre pays, jouer contre de grandes équipes. Chacun est déjà préparé mentalement pour réussir une belle performance dès ce premier match, face à l’Italie.

Vos coéquipiers vous posent-ils des questions à son sujet ?

Ils ne me posent pas de question. Pour l’instant, ils apprennent à le connaître, j’imagine que cela se passe comme ça à l’arrivée de chaque nouveau sélectionneur. Guy va beaucoup vers les joueurs individuellement pour discuter avec eux, mieux les connaître et comprendre leurs manières de faire.

Qu’attendez-vous de cette première rencontre ?

Que ce soit plus dur que le Top 14 ! (il sourit) On s’attend à des matchs difficiles. Mais nous sommes impatients de débuter.

Quel regard portez-vous sur le Tournoi des VI nations ?

Ça fait un peu bizarre de se retrouver là. Quand nous étions petits, c’était une période de l’année où nous avions hâte de nous retrouver devant la télé. C’est étrange de se retrouver là aujourd’hui.

Quand Guy Novès a été nommé, vous êtes-vous dit que c’était une bonne nouvelle vous concernant ?

Non, franchement pas du tout. J’étais surtout concentré sur mon club, sur mon envie de progresser et d’aider le Stade toulousain.

Sous Saint-André, aviez-vous déjà pensé à l’équipe de France ?

Franchement, pas du tout. Même quand Guy a été nommé… J’essayais déjà de jouer en club, ce qui n’était pas forcément le cas les années précédentes. Faire le plus de matchs possible, travailler et progresser quand je ne jouais pas.

Avez-vous une référence à la mêlée ?

Quand j’étais petit, j’aimais beaucoup Dimitri Yachvili. Je vivais à Paris mais j’aimais beaucoup le Biarritz olympique. On voyait que Biarritz jouait autour de Yachvili. Quand il faisait de mauvais matchs, rien n’allait à Biarritz. Quand il était bon, Biarritz jouait très bien. Cette influence me plaisait.

Pourquoi Biarritz, quand on est Parisien ?

Mon entraîneur de l’époque était fan de Biarritz. C’était un peu mon mentor. Du coup, ça s’est répercuté sur moi.

Avez-vous déjà la Coupe du monde de 2019 dans un coin de la tête ?

Non, vraiment pas. Commençons par bien jouer ce match face à l’Italie. 2019, c’est vraiment très loin.

L’arrivée massive de jeunes joueurs en équipe de France met-elle une pression supplémentaire ?

On est quand même assez grands pour prendre les choses en mains sans se prendre la tête et faire ce qu’on sait faire. Il ne faut pas que nous ayons trop de pression. Si c’est pour avoir peur de jouer et ne pas tenter, ça ne sert à rien.

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