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Jour de match au Stade de France

Par Nicolas Augot
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    Jour de match au Stade de France
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C'est le rendez-vous tant attendu, le match d'après les attentats du 13-novembre qui avaient frappé Paris et la France entière. Comme annoncé, ce France-Italie, premier événement sportif à revenir au Stade de France est le théâtre d'un déploiement impressionnant de forces de l'ordre. Du coup, c'est une drôle d'ambiance qui plane autour de l'événement, auquel doit assister le Président de la République.

Le quartier est bouclé depuis 12h30, avec un déploiement des forces de police exceptionnel. Partout des hommes en armes, et des fouilles à répétition pour contrôler la moindre entrée de véhicule ou même de piéton dans un périmètre de sécurité élargi. Bienvenue au Stade de France, version Fort Knox. Devant les grilles encore closes, des files d'attente sous un ciel encore nuageux. Ils pouvaient constater que le dispositif de sécurité était impressionnant. Des véhicules des forces de l'ordre garaient en file indienne tout autour du parvis du stade et trois cents hommes déployés, soit trois fois plus qu'à l'accoutumée. Ce France/Italie n'est pas un match comme un autre. Et la présence de François Hollande, le Président de la République, et de Matteo Renzi, le premier ministre italien le confirmait.
Il était 14h06 quand Guilhem Guirado, en survêtement, est entré sur la pelouse du Stade de France, suivi de ses coéquipiers. Quelques pas pour prendre possession des lieux alors que les tribunes étaient encore bien clairsemées. Il faut dire que l'entrée des supporters dans l'enceinte dionysienne s'effectuait au compte goutte en raison des nombreuses fouilles. Au même moment, le bus de la sélection italienne se garait dans les entrailles du stade.
Les Bleus ont pu constater que l'air était frais. La faute à un vent soutenu. Alors même si cela permettait de dégager un petit peu le ciel francilien, il fallait bien jauger cet élément extérieur. Quelques minutes avant de s'engouffrer dans les vestiaires. Ils croisaient alors les hommes de Jacques Brunel, déjà en shorts et crampons pour amorcer leur échauffement. Fini les mitraillettes et les fusils, les ballons commençaient à voler dans les airs. Sono à fond, tribunes vivantes, le sport pouvait reprendre ses droits.

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