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Dave Gallaher : Parti trop tôt

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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On estime à 120 000 le nombre de Néo-Zélandais qui ont pris part à la Grande Guerre. Ils ont servi sur trois champs d’action, du Pacifique, au Moyen-Orient en passant par le vieux continent. Plus de 18 000 Néo-Zélandais ont perdu la vie dont 12 000 sur le font occidental. Treize joueurs des All Blacks ont sacrifié leur existence pour combattre les forces de l’Axe. Le troisième ligne et capitaine emblématique, Dave Gallaher.

Sergent-major durant la guerre des Boers en Afrique du Sud, Dave Gallaher participe également à l’effort de guerre sur le territoire français. C’est sur le front ouest, au cœur des tranchées que l’ancien capitaine des Blacks participe à l’une des plus effroyables batailles. De juillet à novembre 1917, 70 000 soldats des Alliés perdent la vie. C’est le 4 octobre 1917 que David Gallaher livre son dernier combat. Le troisième ligne s’effondre à 44 ans lors de la bataille de Passchendaele dans le plat pays.

Deux trophées en son nom

En son honneur et en hommage aux Néo-Zélandais morts au côté des Alliés, le Trophée Dave Gallaher a été créé. Il est remis au vainqueur de chaque confrontation entre la France et la Nouvelle-Zélande.

Ayant fait ses gammes à Auckland, le Gallaher Shield est attribué à la meilleure équipe de l’année dans la province de la capitale.

Retour sur la légende

Né le 30 octobre 1873 en Irlande, sa famille met les voiles pour la Nouvelle-Zélande alors colonie britannique. C’est sur l’archipel qu’il va apprendre à jouer au rugby. Très tôt, il impressionne par ses qualités physiques et tactiques. Dès l’âge de treize ans, Dave Gallaher est sélectionné dans l’équipe de sa province. C’est en 1903 qu’il entre dans une autre dimension après avoir été convoqué dans la première équipe All Blacks de l’histoire. Son aura le propulse naturellement capitaine de la future meilleure nation de l’histoire. C’est lui qui porte le brassard lors des deux premières tournées internationales des Blacks, en Grande-Bretagne en 1905 ainsi qu’en France et en Amérique du Nord en 1906. Durant ces deux voyages, l’équipe à la Fougère dispute 34 matchs et n’en perd qu’un seul contre les Gallois. Lors de sa 27e et dernière sélection, il participe à la victoire contre la France au Parc des Princes pour ce qui était le premier match officiel de l’histoire (8-38, 1er janv 1 906). Habitué au poste de troisième ligne, il dépanne en tant que droitier. Au-dessus du lot, il aplatit en terre promise à deux reprises. Rassembleur et pas avare de conseils il prend les rênes de l’équipe d’Auckland en 1906. À l’image de sa carrière sportive, il franchit les paliers de manière cohérente. Il devient sélectionneur de son équipe des Blacks en 1907 et y reste durant sept ans. Quentin Berthomé.

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