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Chat : «C’était jouissif»

Par Pierre-Laurent Gou
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    Chat : «C’était jouissif»
Publié le Mis à jour
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Le talonneur du Racing 92, Camille Chat a connu face à l’Irlande sa première sélection. Il nous en parle, et nous livre aussi son sentiment sur la dernière série de mêlées fermées déterminantes.

Premier lancer et premier raté. Avez-vous cogité alors que vous viviez votre première sélection ?

Non, il faut arriver à passer très vite à autre chose. À réaliser son travail comme s’il ne s’était rien passé. Le Stade de France est impressionnant... Je n’ai pas l’habitude de jouer dans une enceinte aussi grande, mais mes coéquipiers ont su me rassurer rapidement. Il y a au bout la victoire, donc cela fait plaisir. L’aventure commence bien.

Pourtant à peine rentré, vous laissez à nouveau votre place à Guilhem Guirado ?

C’est clair que c’était un peu bizarre. Mais bon, c’est le capitaine et on a besoin d’un capitaine sur le terrain et pas en tribunes.

Lui avez-vous demandé des conseils ?

Parfois, mais plus tôt dans la semaine, pas aujourd’hui. Je n’ai pas hésité à aller le voir. Guilhem doit être un exemple pour moi. Je dois regarder comment il joue et m’en inspirer. Je veux apprendre. Moi je suis la doublure du capitaine. Il est devant moi, je dois rester à ma place, je suis encore tout jeune. Je devrais donc finir les matchs et cela me suffit.

Avez-vous conscience d’avoir changé de statut, d’être devenu international ?

Je suis d’abord très heureux. Après, j’ai surtout envie d’y rester. Ou plutôt d’y revenir. Depuis quinze jours, j’ai vécu un rêve de gosse qui allait crescendo. J’ai découvert une ferveur que je n’avais jamais vécue. Cela vous file des frissons quand vous pénétrez sur la pelouse. C’est sûr que l’ambiance, n’est pas la même qu’à Colombes.

Est-ce le plus beau jour de votre carrière ?

C’est dur, et je n’ai pas le recul. Disons que depuis le début de cette saison, j’ai déjà vécu pas mal de beaux jours. Bon celui va rester gravé toute ma vie.

Vous ne paraissez pas impressionné ?

Pourtant, je l’étais. Mais bon, il faut justement que je reste lucide, dans mon truc. La semaine passée, j’avais patienté et espéré rentrer. Bon cela ne s’est pas fait. C’était un peu frustrant mais cela fait partie de l’apprentissage.

Vous avez participé à la série de mêlées fermées qui a abouti à l’essai de Médard ?

C’est toujours jouissif de participer à des mêlées qui avancent. Surtout en fin de match, et avec ton public qui pousse derrière. Cela fait du bien au moral. Devant, le combat, le gain de terrain est primordial, si tu l’emportes dans ce secteur, en général tu gagnes le match.

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