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Guy Novès : « Un scénario qui me plaît »

Par Léo Faure
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    Guy Novès : « Un scénario qui me plaît »
Publié le Mis à jour
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Satisfait de la victoire, le sélectionneur savourait notamment le choix audacieux de ses hommes d’avoir choisi une touche, sur une pénalité alors qu’ils étaient menés 9-3.

Quel est, selon vous, l’instant charnière de cette rencontre ?

La victoire s’est surtout dessinée dans le choix des joueurs et surtout du capitaine de prendre la touche sur une pénalité, alors que nous étions menés 9-3. Sur le terrain, les joueurs ont senti qu’ils étaient en train de prendre l’ascendant mental et physique sur l’Irlande. C’est ce qui me fait plaisir. La continuité de la semaine dernière, elle est là. Nous aurions pu prendre trois points, nous dire qu’à coups de pénalités nous allions revenir. Mais voir les joueurs prendre la touche, cela débouche sur une série de mêlées puis l’essai. C’est un scénario qui me plaît et la victoire se trouve là.

Quelle part tient la mêlée dans cette victoire ?

Elle a été déterminante. Nous espérions, par expérience, que l’arbitre finirait par prendre la bonne décision en mettant un carton jaune, par exemple. Finalement le ballon est sorti mais le travail de sape du pack français, à mon sens, a fait basculer le match. Notre mêlée était très forte et bloquait la troisième ligne (irlandaise, N.D.L.R.) et cela a ouvert des espaces pour nos trois-quarts.

Sur l’essai de Maxime Médard, il y a eu de belles scènes de joies. Sont-ce des moments importants dans la construction de l’équipe ?

J’étais heureux de voir les joueurs heureux. C’est le fruit d’un gros travail collectif, des joueurs et du staff. Je découvre aussi ce petit monde et je me rends compte qu’il travaille très dur. Certains en perdent quelques cheveux (rires). Quand on aboutit à ce genre de résultat, qu’on voit ces jeunes gens heureux, évidement qu’on a le sentiment d’un devoir accompli. Est-ce que c’est la construction d’un avenir ? Honnêtement, on ne le saura que dans quelques semaines. Par expérience, je sais qu’il vaut mieux garder les pieds sur terre. Nous savons que le prochain adversaire sera encore extrêmement dur à manœuvrer.

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