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Laurent Marti : «Capital pour le club»

Par midi olympique
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Laurent Marti, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, revient sur la première de ses hommes au Matmut Atlantique.

 

Quel est le bilan de cette journée un peu particulière dans ce nouveau stade ?

Un des membres du staff médical me disait avant le match, ça me rappelle la première à Chaban Delmas. Je lui ai répondu que ça ne me rassurait pas forcément, rires (l’UBB s’était incliné contre Agen en 2009, 15-29). La crainte était de se faire manger par l’émotion de cette première au Matmut qu’on attendait tous. Après, ce match est paradoxal. On domine largement aux points, largement en termes d’occupation et on peut très bien le perdre à la fin. On a senti les joueurs hyper tendus, hyper timorés, beaucoup de jeu au pied, parfois dans des circonstances qui ne s’imposaient pas forcément. Je n’ai pas compris pourquoi on n’a pas lâché les ballons pour pouvoir mettre du rythme. J’en ai parlé avec quelques joueurs et ils ont avoué qu’ils étaient complètement timorés. Ils avaient la pression de Toulon en face mais aussi de cette première au Matmut Stadium. Puis, dans un championnat hyper serré, une défaite nous aurait mis en mauvaise posture pour la suite. C’est révélateur, ils avaient le sentiment qu’en se passant les ballons, ils se mettaient en danger extrême face à Toulon. Je crois aussi qu’on a parfois tendance à oublier que c’était ultra épais en face. Le milieu de terrain, la troisième ligne, c’est assez monstrueux à Toulon.

En tant que président, la victoire était la condition de la réussite avant de revenir jouer deux rencontres ?

Oui c’est sûr. les prochains rendez-vous sont fixés avec deux superbes affiches aux enjeux sportifs certainement très fort. Du coup, on ne voulait pas revivre la première de Chaban, cela aurait été terrible... Il y avait quand même presque 39 000 personnes dans les conditions difficiles: la pluie, un dimanche de Saint-Valentin, le premier week-end des vacances... On a vu combien les spectateurs avaient envie de supporter leur équipe et de vibrer, je crois qu’ils ont été très heureux de la victoire à la fin.

C’est donc une vraie réussite ?

Oui. Financièrement, comme je l’avais déjà un peu expliqué, cela va être à peu près équivalent par rapport à une grosse affiche à Chaban-Delmas. Mais ce qui est important, c’est qu’on a toujours soutenu ce stade. On se doit donc de participer à l’effort collectif. Ça nous permet aussi d’accueillir encore plus de monde. Et pour l’image du club, c’est capital. Propos recueillis par Quentin Berthomé.

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