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Le bal des audacieux

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Alors qu’ils ambitionnaient de jouer le maintien, bien refroidis par d’autres expériences ratées en Fédérale 2, les Périgourdins de Trélissac dominent la poule 7 de Fédérale 2 de la tête et des épaules…

La ville de Trélissac est sous les feux des projecteurs depuis quelque temps déjà grâce aux footballeurs (CFA) qui viennent de tomber les armes à la main, en huitième de finale de la coupe de France face aux pros de l’OM (0-2). Mais il n’y a pas que le foot qui se porte bien en Dordogne. Les rugbymen n’ont rien à envier à leurs compères du ballon rond et caracolent en tête de la très relevée poule 7 de Fédérale 2, devant Gaillac et Millau, excusez du peu. Pourtant, au siège du SAT Rugby, personne n’aurait misé un centime, en début de saison, sur un parcours si parfait. Les dirigeants visaient le maintien, et rien de plus. Car chat échaudé craint l’eau froide. Frédéric Soppelsa, comme ses copains du bureau, avait en mémoire les précédentes saisons de leur club au sein du deuxième niveau amateur et toutes les difficultés qu’ils rencontraient alors. « Nous avions fait l’ascenseur une première fois, avant de revenir sans trop de préparation en répondant favorablement à une demande de la Fédération pour compenser la relégation administrative de Tours. Nous avions réussi à nous maintenir au bout du suspense, dans une poule très dure, où sur les quatre qualifiés, trois sont montés en Fédérale 1 ! » Cette saison « avec quelques renforts intelligents aux postes clé », Trélissac se qualifiera, c’est sûr. Grâce à un exercice mené de main de maître : « C’est fantastique pour nous », pose Frédéric Soppelsa, fier du système de fonctionnement de son club : « Dirigeants et joueurs sont issus du club. Ici, tout est basé sur le dialogue. Tout le bureau a porté le maillot de Trélissac. Si la montée en Fédérale 1 se proposait à nous, nous étudierions longuement la question entre nous car nous savons que ces décisions-là ne se prennent pas à la légère ; les exemples ne manquent pas pour nous le rappeler… »

Dusautoir et Mignot, excusez du peu !

Le bureau, amoureux du club, a repris les rênes du SAT alors que celui-ci évoluait en Première Série. Autant dire que ces hommes ont su passer tous les paliers, non sans angoisse mais toujours avec brio : « Aujourd’hui, tous les voyants sont au vert à Trélissac. Notre équipe première est bien partie, notre école de rugby marche très bien ; nous sommes un club formateur, c’est une richesse… » Un club formateur qui a engendré, entre autres, deux capitaines du XV de France : Thierry Dusautoir qui officiait encore lors de la dernière Coupe du monde et Gaëlle Mignot, chef de bande des féminines disputant le Tournoi des 6 Nations. De quoi être fier… D. B.

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