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Pas une simple formalité

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Après deux victoires, les françaises se rendent au Pays de Galles avec l’étiquette de grandissimes favorites. Pourtant les joueuses ne veulent pas tomber dans la facilité…

L’histoire des confrontations face aux Galloises est une sorte de long fleuve tranquille pour le XV de France. Depuis leur entrée dans le Tournoi en 1999, les Françaises se sont imposées quinze fois sur dix-sept. La dernière défaite ? Elle remonte tout simplement à 2008. À l’époque les joueuses menées par Estelle Sartini, qui fêtait d’ailleurs son dernier match du Tournoi, s’étaient inclinées 3 à 0. Autre statistique, depuis 1999 les Françaises encaissent près de trois points par matchs face aux pays de Galles pour une moyenne de points inscrits légèrement supérieure à vingt-quatre. Donc à une époque où le XV de France n’a jamais semblé si dominateur en Europe, difficile de croire que les joueuses de Jean-Michel Gonzalez puissent laisser échapper le Grand Chelem, qui leur tend les bras, face aux Galloises. Pourtant les Tricolores ne veulent pas se voir coller une étiquette de favorites. « C’est une équipe qui est en préparation de la Coupe du monde 2017. Leur groupe est déjà quasiment formé, certaines ont des contrats semi-pros et ce serait très prétentieux de les prendre à la légère, reconnaît Safi N’Diaye. Ça risque d’être un match très difficile et il faudra vraiment faire attention. »

Ne pas répéter le couac italien de 2015

À Neath, ville située dans le Sud du pays de Galles, les Françaises voudront à tout prix éviter le scénario catastrophe qui leur avait coûté le Tournoi 2015. En effet, en s’inclinant 17 à 12 face aux Italiennes, pourtant moins compétitives sur le papier, les joueuses du XV de France avaient fait une croix sur un Tournoi des 6 Nations qui leur semblait promis. Les coéquipières de Safi N’Diaye devront donc éviter de tomber dans la facilité. « On sait que le 6 Nations est un tournoi long et difficile et que les matchs à l’extérieur le sont d’autant plus, explique la troisième ligne centre. On s’est fait surprendre l’année dernière en Italie, donc là on est vraiment concentrées sur ce match. » Fortes de deux succès face aux Italiennes (39-0) et aux Irlandaises (18-6) les joueuses du XV de France se rendent donc au pays de Galles sûres de leur force mais devront se méfier d’un adversaire, a priori inférieur mais qui aura à cœur de bien figurer face à la France, récemment déclarée deuxième meilleure nation mondiale par World Rugby. Une victoire rapprocherait, un peu plus, les Bleues du tant attendu Grand Chelem, alors qu’une défaite pourrait instaurer une forme de doute dont se passerait bien ce groupe en pleine reconstruction en vue d’un Mondial 2017, qui approche à grands pas… Pierrick Ilic-Ruffinatti

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