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Captain's Run : le ton est donné

Par Arnaud Beurdeley
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    Captain's Run : le ton est donné
Publié le Mis à jour
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Avant la rencontre face au pays de Galles, s’est déroulé aujourd'hui le dernier entraînement du XV de France : le « Captain’s run ». Rien de comparable avec le même rendez-vous deux ans plus..

Les temps changent. Souvenez-vous. C’était déjà un jeudi, en fin d’après-midi. Nous étions en l’an 2014. Une autre époque, un autre règne. Philippe Saint-André était alors à la tête d’une équipe elle aussi victorieuse de deux rencontres (Angleterre et Italie) en deux matchs dans le Tournoi des 6 Nations. Ici s’arrêtent les similitudes avec les débuts de l’ère Guy Novès. Et pour cause. Un peu avant 17h00, ce jour, le squad du XV de France, auréolé de deux succès, s’est présenté au Principality Stadium pour le « Captain’s run ». Au grand complet et en rangs serrés autour du staff. Quelques sourires, de nombreux visages fermés, concentrés, déjà tournés vers le grand show du « Friday night ». Il y a deux ans, ils n’étaient que six ou sept joueurs, dont Maxime Machenaud, Brice Mach ou encore Remi Talès, à avoir effectué le déplacement pour l’entraînement du capitaine. Quelques photos, une balade sur la pelouse, et puis retour à la case hôtel. Le lendemain, le XV de France était laminé (27-6).

Le temps des passes

Guy Novès n’est pas du genre à galvauder cet ultime rendez-vous qu’il juge capital. Avec tout le sérieux qu’on lui connaît, il a posé sa griffe sur ce dernier galop d’équipe. Il a d’abord réuni durant quelques minutes ses joueurs au centre du terrain. Il a chuchoté à ses hommes ses dernières consignes, joignant le geste à la parole. Sans doute les a-t-il sensibilisé sur cet endroit majestueux qu’est feu le Millenium Stadium. En suivant, il a laissé son préparateur physique Bruno Dalla Riva dirigdr quelques exercices de « stretching ». Pas longtemps. Moins de sept minutes. Et puis, Yannick Bru et Jeff Dubois, les adjoints de Novès, ont mis en place un premier atelier avec ballons. Quelques séquences de passes où on a joué soit dans le dos du premier attaquant, soit après une redoublée. Les médias avaient été conviés durant quinze minutes. Pas une de plus. Guy Novès est pointilleux. Avant même que ce quart d’heure ne soit totalement écoulé, il a indiqué à son officier de presse, Lionel Rossigneux, qu’il était temps de faire place nette. A 17h15, les Bleus se retrouvaient seuls face à leur destin dans l’immensité d’un écrin toujours aussi majestueux.

 

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