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Une saison en enfer

Par midi olympique
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    Une saison en enfer
Publié le Mis à jour
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Les deux clubs n’ont toujours pas décollé au classement depuis le début de saison. Si la relégation est inéluctable, ils espèrent sauver l’honneur d’ici la fin du championnat.

Il y a des saisons plus longues que d’autres. Pour Tavaux-Damparis et Seyssins, l’exercice présent est un véritable supplice. Engagés en Fédérale 2, respectivement dans les poules 2 et 3, les deux clubs n’avaient pas encore inscrit le moindre point au classement avant la quatorzième journée disputée hier après-midi. Forcément, en pareil cas, les statistiques sont cruelles. En vingt-six rencontres cumulées, ils ont empêché leurs adversaires de ne pas atteindre la barre des vingt points à seulement quatre reprises. Si les deux clubs partagent le point commun d’avoir perdu une dizaine de cadres à l’intersaison, leurs situations diffèrent. Promu de Fédérale 3, les Jurassiens souffrent d’un manque de longueur de banc, contre Beauvais il y a huit jours, ils menaient à la mi-temps (6-3) avant de céder (6-23). « Si les matchs s’arrêtaient à la mi-temps, nous aurions déjà notre maintien en poche, sourit l’entraîneur tavellois, Karim Chahid. L’effectif est juste en quantité pour affronter les exigences du championnat de Fédérale 2. Et je regrette que nous n’ayons pas pu mettre en place un troisième entraînement par semaine. À ce niveau, c’est le minimum. »

« Ne pas lâcher »

À Seyssins, dont la relégation est actée depuis la dernière journée, l’année 2016 ressemble à un chemin de croix. Lors des quatre premiers matchs, ils ont toujours encaissé plus de cinquante points… « À l’intersaison, nous avons dissous l’équipe Bélascain et vingt joueurs ont intégré le groupe seniors, rappelle le coentraîneur, Stéphane Boulivant. L’écart entre le championnat Bélascain et la Fédérale 2 est énorme. Et nous ne pouvons pas leur reprocher leur jeunesse. » Les blessures de joueurs cadres ont également privé les deux clubs d’une expérience précieuse. Dans les Alpes, on a décidé de se tourner vers l’avenir et de préparer l’atterrissage en Fédérale 3. « Nous allons d’ores et déjà travailler des phases de jeu différentes pour partir la saison prochaine avec de l’avance, poursuit le technicien. Je suis arrivé à Seyssins en 1998. À l’époque, nous avions connu la Fédérale 2, puis étions descendus jusqu’en Honneur avant de remonter. Cela fait partie de la vie d’un club. »

Pour l’égayer, les deux équipes ne se sont pas résignées à terminer la saison fanny. « Nos joueurs ont le niveau de la Fédérale 2, je n’en doute pas, tranche Karim Chahid. Notre contenu est bon et cela paiera d’ici la fin de saison. Nous nous sommes en tout cas promis de ne pas lâcher et d’aller en chercher une. »

La volonté est similaire du côté de Seyssins, qui a certainement coché la réception de Villefranche-sur-Saône le 27 mars comme sa meilleure chance de remporter une victoire. En cas d’échec à sauver l’honneur, les deux clubs pourraient toujours organiser un week-end festif pour donner la chance à l’un d’entre eux de gagner un match. « Nous en parlions entre nous, sourit Stéphane Boulivant. Au pire, on pourrait toujours faire un vieux 3-3 pour que tout le monde soit content ! » S. F.

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