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XV de France : du jeu aérien au programme

Par Léo Faure
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    XV de France : du jeu aérien au programme
Publié le Mis à jour
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Méfiants avant de se déplacer en Ecosse, les Français ont notamment mis l'accent sur les réceptions de jeu aérien, ce mardi à Marcoussis.

Ce mardi à Marcoussis, c'était journée d'ouverture. La seule avant la rencontre que disputera le XV de France ce dimanche en Écosse (16heures, heure française). Une petite vingtaine de minutes d'entraînement ouvert à la presse, en début de matinée, où l'on put constater que les joueurs rochelais et toulonnais, mobilisés par le Top 14 ce dimanche, étaient encore sur le régime de la récupération. Depuis le bord de la touche, Uini Atonio, Vincent Pelo, Xavier Chiocci et Kevin Gourdon observaient donc leurs coéquipiers répéter leurs premières gammes, sous le soleil de Marcoussis qui perçait timidement les nuages. Au cœur des préoccupations : le jeu aérien, si coupable à Cardiff et qu'il faudra absolument rectifier. « Ce n'est pas un choix tactique, c'est seulement un b.a.-ba du rugby. C'est une base qu'il nous faut absolument mieux maîtriser pour éviter de se mettre en danger », prévient Damien Chouly. Beaucoup d'application donc, de communication mais aussi de sourires. Passés en conférence de presse en suivant, en fin de matinée, le pilier Uini Atonio confirmait : « L'ambiance a changé. Nous sommes un groupe nouveau, avec un projet de jeu nouveau et une ambition nouvelle. » Et selon le capitaine des Maritimes, la présence en force de ses coéquipiers de club (avec Vincent Pelo, Kevin Gourdon et Loan Goujon, à l'ASR jusqu'à cet été) n'y est pas pour rien. « On met un peu d'animation dans le groupe. A La Rochelle, nous travaillons bien mais nous aimons aussi faire des blagues. »

Chouly : « Les Ecossais ont trouvé de la puissance devant »

Les blagues, elles seront beaucoup moins drôles, dimanche sur la pelouse de Murrayfield. Si les Français restent sur trois victoires face au XV de chardon, elles ont toutes été laborieuses, pour ne pas dire chanceuses comme en septembre dernier, au Stade de France (victoire 19-16, offerte par les Écossais qui préféraient jouer à la main une dernière pénalité face aux poteaux). Surtout, les hommes de Vern Cotter ont été la sensation européenne du dernier Mondial, où ils n'ont concédé leur élimination en quart de finale par l'Australie qu'au débit d'une ultime erreur d'arbitrage. « Ils ont beaucoup évolué. Aujourd'hui, on voit une équipe très en place, capable de tenir le ballon sur plus de deux minutes en attendant une erreur défensive pour s'engouffrer dedans. Contrairement à il y a deux ou trois ans, ils ont aussi trouvé de la puissance devant, ce qui leur permet d'alterner avec un jeu dans l'axe », détaille Chouly. Passés tout proche de l'exploit à Cardiff, il y a trois semaines face au pays de Galles, les Écossais ont enfin débloqué leur compteur en Italie, il y a deux semaines. De quoi inspirer la méfiance.

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