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Chouly : « L’entame de match sera primordiale »

Par Léo Faure
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    Chouly : « L’entame de match sera primordiale »
Publié le Mis à jour
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Fin connaisseur des points forts du système Cotter, le Clermontois Damien Chouly prévient : il faudra attaquer le match avec beaucoup d’intensité.

Le début de semaine a été axé sur du jeu aérien. Une nécessité après les errements de Cardiff ?

Ça a été un point très négatif contre le pays de Galles, c’est vrai. Un point qu’il faut absolument régler pour les prochains matchs, pas seulement celui de l’Écosse. Ce secteur est trop important pour rassurer l’équipe et lui permettre de repartir de l’avant. Ce n’est pas une tactique, c’est juste le b.a.-ba du rugby.

Cette défaite galloise a-t-elle été dure à digérer ?

Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle a été dure à digérer. Elle a été frustrante, d’accord, mais le monde ne s’est pas écroulé non plus. Il y a des choses qui n’ont pas fonctionné, on se concentre dessus. Le secteur aérien est une première chose, mais il y a aussi le manque de réalisme près des lignes. Nous avons passé 20 minutes dans leurs 15 mètres, en seconde période, nous avons franchi la ligne à trois reprises mais nous n’avons pas marqué. À ce niveau de jeu, ces temps forts et ces occasions sont rares. Il faut qu’on les mette désormais au fond.

Ce match en Écosse apparaît comme charnière, celui qui vous fera basculer vers un bon Tournoi. Ou pas…

Je ne suis pas d’accord. Le Tournoi ne sera pas terminé. Nous attendrons le dernier match pour savoir s’il est réussi ou pas. Rien ne sera définitif après l’Écosse. Si on gagne, ce sera une marche de plus. Mais le Tournoi ne sera pas terminé pour autant.

Pour la touche, secteur sous votre responsabilité : elle est entraînée en Écosse par Nathan Hines, que vous connaissez bien pour l’avoir croisé à Clermont. Est-ce un avantage pour vous ?

Non, absolument pas. Tout le monde évolue. Les combinaisons en touche, les joueurs… Tout n’est pas transposable. Dans le cas de l’Écosse, ils ont un alignement avec les deux frères Gray, qui culminent chacun à plus de deux mètres. Cela pèse beaucoup. Bien sûr, Nathan Hines amène sa patte. Mais ça ne fait pas tout. Il y a d’autres critères à prendre en compte.

Quel secteur Vern Cotter a-t-il transposé depuis Clermont vers l’Écosse ?

On reconnaît surtout l’état d’esprit. Un jeu basé sur le déplacement des hommes et du ballon. Ensuite, il a construit une grosse force de contre-attaque, quelque chose qu’il affectionne particulièrement. Pour les suivre depuis un moment, on voit qu’ils alternent beaucoup plus le jeu qu’il y a deux ans. Ils sont désormais capables d’insister dans l’axe. Ils deviennent une équipe difficile à manœuvrer, on a pu le voir pendant la Coupe du monde.

C’est une équipe que vous battez régulièrement, mais qui vous pose toujours beaucoup de problèmes…

Les trois dernières confrontations se sont jouées à rien. Il faut savoir s’en souvenir et attaquer le match très fort. Je suis sûr que l’entame de match sera primordiale. On jugera rapidement de l’état d’esprit de chacun.

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