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Les maux bleus

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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Les Bleus avaient le regard las, dimanche soir, au moment où ils quittèrent la banlieue d'Edimbourg. Battus là où le XV de France n'avaient plus perdu depuis dix ans, les coéquipiers de Guilhem Guirado étaient visiblement conscients du travail qu'il leur restait à accomplir pour finir de panser les plaies d'une Coupe du Monde catastrophique à bien des égards. 

Le capitaine tricolore, auteur d'un essai magnifique en début de match, analysait en conférence de presse : « Au fur et à mesure de la rencontre, j'ai senti notre équipe perdue. On a connu un trou d'air pendant vingt minutes après avoir réalisé une bonne entame. Sincèrement, nous n'avons pas baissé les bras et toujours essayé de recoller au score mais trop de maladresses ont eu raison de nous. A Murrayfield, rien ne nous a vraiment souri ». Dominés dans le combat d'avants, sanctionnés cinq fois en mêlée fermée par l'arbitre néo-zélandais Glenn Jackson, les Tricolores n'ont pas montré leur meilleur visage en Ecosse : « C'est un match qui a été très pauvre sur le plan technique de notre part, concédait Guy Novès dans les couloirs de Murrayfield. On a commis beaucoup trop de fautes et dans ces conditions, on ne pouvait pas mettre de pression sur l'équipe écossaise trop longtemps. On a eu épisodiquement des séquences de grande qualité avec ces deux essais marqués. Mais on a commis trop de maladresses qui ont débouché sur seize mêlées, dont quinze introductions écossaises. Evidemment, la déception est importante. Mais paradoxalement, ça me rassurerait presque car on voit bien qu'on n'a pas joué à notre niveau »...

 

Novès : « Montrer que l'on a un avenir »

Battus deux fois lors de ses deux dernières sorties, les Bleus ont désormais l'opportunité de sauver un Tournoi des 6 Nations décevant contre l'Angleterre, samedi soir au Stade de France (21 heures). Peuvent-ils vraiment le faire ? Peut-on réellement croire que ces Bleus, si tendres en Ecosse, puissent aujourd'hui priver le XV de la Rose d'un grand chelem qui lui tend les bras ? Guy Novès concluait ainsi une bien triste soirée : « On peut d'abord espérer être meilleurs qu'en Ecosse. Et même si l'adversaire sera d'un tout autre calibre, je ne crois pas que ce sera trop dur. Contre l'Angleterre, j'espère vraiment que nous montrerons qu'on a un avenir ». 

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