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Bobigny veut voir plus loin que le maintien

Par midi olympique
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    Bobigny veut voir plus loin que le maintien
Publié le Mis à jour
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Corentin Daguin et Clément Auvergnas reviennent sur leur saison avec Bobigny. Une manière d'en savoir plus sur leur quotidien des joueurs de Fédérale 1.

Corentin, quel est votre double rôle au sein du club de Bobigny ? 

CD : Je suis en effet un joueur de l'équipe première et, dans un même temps, salarié du club en tant que responsable communication et développement. J'ai notamment participé cette année à la journée des ambassadeurs (organisée par la LNR) qui se déroulait pour la première fois à Bobigny. Cela fait trois ans que je suis au club ; j'ai évolué chez les espoirs du Stade Français et le niveau de la Fédérale 1 est un changement positif pour moi. 

Et vous, Clément, quel est votre parcours ? 

CA : J'ai découvert le rugby en minimes, à 13 ans. J'ai commencé à l'aile comme beaucoup de jeunes... Je suis passé au centre progressivement, et c'est à partir des cadets que je suis passé troisième ligne aile. J'ai fais l'école de rugby au Racing Club de France et, après, j'ai continué à gravir les échelons au Racing, jusqu'à l'équipe espoir. Aujourd'hui, je suis dans ma cinquième saison à Bobigny et je suis capitaine depuis 3 ans.

Comment vivez-vous ce poste de capitaine ? 

CA : C'est un honneur, car c'est toujours gratifiant d'être capitaine d'une équipe. Mais je ne suis pas quelqu'un qui adore les discours, alors j'essaie d'être exemplaire sur le terrain pour montrer à mes coéquipiers la voie à suivre. Je préfère être capitaine par l'action plutôt que par le discours.

Bobigny est septième de sa poule. Comment le groupe se sent à trois journées de la fin du championnat ? 

CD : On reste sur trois bonnes prestations, même si on a fait deux défaites contre Massy notamment, on a malgré tout limité la casse (27-11), on a bien bossé. Ce week-end, nous avons battu Lavaur 35-28 en faisant un gros match ; on savait que ça n'allait pas être facile face à une équipe comme celle-ci. Mais on a quasiment assuré le maintien.

CA : Il reste trois journées moins un match puisque dimanche, nous ne jouerons pas : nous devions rencontrer Châlon qui vient de déposer le bilan. Maintenant, la semaine dernière on a eu une petite réunion, on a beaucoup parlé entre nous ; l'objectif était de décrocher la victoire contre Lavaur, ce qui a été fait. Cela fait du bien au moral. Aujourd'hui, notre avenir est entre nos mains : si on gagne contre Anglet, chez nous, le maintien doit être assuré et notre saison est sauvée.

Les dépôts de bilan de Châlon et Lille sont-ils bénéfiques pour Bobigny ? 

CD : Malheureusement le dépôt de bilan de Chalon n'a pas été bénéfique pour nous qui sommes un des seules clubs du bas de tableau à les avoir battus ; on avait un avantage direct par rapport à nos concurrents. Et lorsque la FFR a annoncé le forfait de Chalon, avec 5 points pour tout le monde, nous n'avons eu qu'un point de plus quand les clubs qui avaient perdu contre Chalon ont fait le jackpot... Massy s'est retrouvé dans la même situation que nous après avec battu Chalon chez lui. Mais c'est malheureux que des clubs comme ça disparaissent, à cause d'une mauvaise gestion. C'est très dur pour les joueurs, mais aussi pour les familles qui sont derrière. 

Comment envisager la montée en Pro D2 ? 

CD : Il y a vraiment deux mondes en fédérale  : les professionnels et les semi-professionnels ; Entre eux, l'écart peut être très grand parfois. Bobigny n'a pas encore l'envergure d'une équipe pro mais on est réellement en train d'enclencher la transition ; ça demande juste du temps.

CA : Les cinq saisons que j'ai faites avec Bobigny ont été un peu compliquées : la qualification était toujours très difficile à décrocher et, l'année dernière, le maintien a été aussi dur à assurer. Bien sûr qu'une montée en Pro D2 serait une magnifique expérience, mais l'objectif reste le maintien.

Comment voyez-vous votre avenir ? 

CD : Si je reste au club, c'est parce que je sais que quelque chose de bien peut se construire. Ce projet de montée reste dans nos têtes et cela me tient à cœur autant qu'à tous les autres joueurs.

CA : J'ai réellement envie de faire de belles choses pour le club, mais on a déjà une saison à terminer avec comme seul objectif le maintien. Bobigny est un club qui a de vraies valeurs familiales, et c'est une force même si on est sur la voie de la professionnalisation. Le club doit les garder, à tout prix. Propos recueillis par Jessica Fiscal

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