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Godignon : « Pètre a remué de la viande »

Par Nicolas Augot
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    Godignon : « Pètre a remué de la viande »
Publié le Mis à jour
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Nicolas Godignon, le manager de Brive, était satisfait de la prestation de ses hommes qui ont su forcer la décision pour s’imposer face à Castres grâce à un essai d’Arnaud Mignardi après la sirène (23-22)

Êtes-vous soulagés après la victoire de votre équipe dans les dernières secondes face à Castres ?

L’ascenseur émotionnel, c’est ça, un coup en haut un coup en bas. Mais ça donne beaucoup d’émotions mais nous avons su accrocher cette victoire qui ne nous tendait pas les bras car Castres a su faire le match parfait pour prétendre faire un coup chez nous. On a su s’en sortir et ce n’était vraiment pas évident.

C’est le mental de votre groupe qui a fait la différence...

Il n’y a pas que le mental mais aussi la patience. Toutes nos bonnes attitudes, les choses que nous avons mis en place et l’activité des joueurs qui sont rentrés. Ça a finalement basculé pour nous.

 

Comment expliquez-vous cette première mi-temps peu aboutie ?

Je l’explique car l’adversaire a mis en place sa stratégie à merveille. Sur les échanges de jeu au pied, on était assez patients, nous avons été bousculés en touche et pénalisés sur la première mêlée. Nous n’avons pas su sortir de notre camp puisque nous devons jouer une douzaine de minutes dans nos trente mètres. C’est énorme mais s’en sortir à 6 à 3 à la pause c’était peu cher payé pour les Castrais au regard de la mi-temps qu’ils avaient pu réaliser. Dans le sport, il faut aussi savoir concrétiser. Nous en avons souvent fait les frais donc quand la roue tourne il faut savoir en profiter.

 

Quel est votre discours à la mi-temps ?

On y croit pleinement. Nous n’avons même pas parlé du score. Il n’y avait pas d’affolement. Nous avions les solutions par rapport aux problèmes que nous avions rencontré. Nous avons su nous adapter. Notre mêlée a pris le dessus et nous sommes montés en intensité sur les zones de chocs. Et cette volonté de franchir la ligne, d’aller marquer avec des joueurs qui nous ont mis dans l’avancée. Je pense à Benjamin Pètre qui a fait une très belle partie, qui a remué de la viande, qui a su nous remettre dans le sens de la marche. J’en veux pour exemple la dernière action où il récupère le coup d’envoi. Et puis Arnaud Mignardi qui marque toujours au même endroit.

 

Étiez-vous inquiet avant la transformation de Gaëtan Germain ?

Non, je ne l’ai même pas regardé. Je n’avais que peu de doutes sur la capacité de Gaëtan Germain de transformer ce genre de coup de pied. C’est un garçon qui est très fort dans sa tête. Il n’y avait pas l’ombre d’un doute sur la qualité de la transformation. Personne n’a eu peur dans la tribune. Quand Gaëtan bute, on ne pense pas à l’échec.

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