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Malfatto : "La génération Parisse-Castrogiovanni est en fin de course"

Par midi olympique
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    Malfatto : "La génération Parisse-Castrogiovanni est en fin de course"
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Ivan Malfatto, journaliste au Gazzetino, journal de Rovigo, est un spécialiste du rugby italien. Il nous explique pourquoi, selon lui, les Italiens sont si mal en point en 2016.

Il y avait beaucoup de blessés (treize contre la France, dix-huit a la fin du Tournoi), mais aussi des joueurs qui ont refusé la convocation (Favaro, Aguero), et des joueurs que Brunel n’a pris en considération à l'instant d'établir sa sélection, comme par exemple Bortolami. Son absence dans une telle situation d’urgence est inexplicable. L’Italie n’a pas la profondeur des autres nations, elle est compétitive seulement avec l’équipe titulaire. Pourquoi n’a t-elle pas de profondeur ? La génération de Parisse-Castrogiovanni est fin de la course. Elle était composée de beaucoup d’étrangers (surtout argentins) de formation. Maintenant l’Argentine garde pour elle tout les bon joueurs (le Parisse et le Castrogiovanni d’aujourd’hui sont Pumas, non plus des Azzurri) et l’Italie n’a pas pu former un nouvelle génération de haut niveau malgré le système des académies fédérales qui a commence son travail en 2006 et qui est maintenant a une structure énorme (une académies moins de 20 ans, 9 académies moins de 18, 20 centre de formation de moins de 16). Les résultats de l’Italie moins de 20 ans dans le Tournoi des 6 Nations et en Coupe du Monde sont la démonstration ce cet échec. De toute façon, si l’Italie a un problème structurel de formation à la base c’est parce que la masse des pratiquants n’est pas si impressionnante qu ‘on le croit. La Federation donne un chiffre officiel de presque 80 000 joueurs du minirugby aux seniors, ma il y a une étude du Comité régional de la Venetie (que le Gazzettino a publié il y a quelques mois) qui affirme que le 35% de ces joueurs sont des «fantômes», il sont recensés mais en réalité, ils ne jouent pas.Enfin, au haut niveau, la structure des deux clubs (Zebre, Trevise) qui depuis 2011 jouent le Pro 12 et concentrent tous les joueurs de haut niveau n’a pas produit de résultats. En plus, il a pénalisé le championnat qui a sombré dans la médiocrité. Au final, personne n’est content.

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