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Paris : Clément Daguin dans le grand bain

Par midi olympique
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    Paris : Clément Daguin dans le grand bain
Publié le Mis à jour
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Le jeune demi de mêlée du Stade Français de 23 ans, Clément Daguin, a vécu sa première titularisation dimanche soir face au Stade Toulousain. Il revient sur son aventure avec le Stade Français et livre ses ambitions. A la découverte d'un drôle de mec.

Que se passe-t-il dans votre tête quand vous apprenez que votre première titularisation s’effectuera face au Stade Toulousain, au Stadium ?

Je suis heureux. C’est une sorte de fierté et de soulagement aussi car j’attendais ça avec impatience. J’avais fait 9 feuilles de matchs en Top14 où je n’avais généralement fait que 20 minutes de jeu. J’accumulais donc de la frustration de ne pas pouvoir jouer davantage et de ne pas aboutir à une première titularisation.

C’est une marque de confiance que le staff vous accorde. Comment l’avez-vous vécue ?

Exactement. C’est survenu après cette victoire face à La Rochelle (33-20) où je rentre 20 minutes et cela se passe bien, la victoire est au bout. Ensuite comme il fallait faire tourner un peu à Toulouse, l’entraîneur voulait mettre un peu les revanchards et j’ai été ravi d’en faire parti. Même si tu sais que l’équipe a été un peu remaniée et que le match va être compliqué, tu es content de te battre auprès de tes coéquipiers.

Comment est venu le rugby dans votre vie ?

J’ai commencé le rugby à l’âge de 7 ans au PUC, mon père m’a fait découvrir ce sport car il y a beaucoup joué à un petit niveau. Il a toujours été très passionné et j’ai tout de suite accroché. Très vite, j’ai donc décidé de continuer. Enfant, je ne loupais aucun entraînement, je suis devenu vite accro à ce sport. Je venais avant, je restais après, je tapais des pénalités. Je ne vivais que pour ça. J’ai participé à tous les tournois, mes parents me suivaient partout, et j’ai cette chance notamment que mes frères partagent cette même passion. Petit à petit ça m’a amené à faire les sélections départementales, régionales, intersecteurs. Et il est arrivé le moment où quelques clubs ont commencé à avoir un œil sur moi. C’est au niveau Crabos que je suis donc entré au Stade Français, je suis arrivé à 17 ans et ensuite j’ai fait mes premières années en junior.

Pouvez-vous  revenir sur votre passage à Massy ?

Honnêtement, je n’ai pas mis beaucoup de temps à accepter. J’avais d’autres opportunités pour être prêté notamment dans des clubs du sud pour la Pro D2. Mais cette décision pour Massy s’est aussi faite avec Jeff Dubois qui m’a dit que cela pouvait être une bonne chose pour moi. C’était une manière aussi de rester sur la région parisienne et de continuer mes études en parallèle car je fais un master en management du sport. Au début ça a été délicat car j’ai été blessé mais je me suis rapidement remis sur pied, j’ai fait une vingtaine de feuilles de match dont la moitié en tant que titulaire. Cette expérience a permis de me mettre en confiance, d’avoir du temps de jeu et j’en sors plus fort.

Vous êtes trois frères et vous jouez, ou êtes, tous proches du monde du rugby, c’est une force ?

Avec mes deux frères nous sommes très soudés, et s’ils auraient fait autre chose que du rugby notre relation serait la même aujourd’hui. Mais il est vrai qu’avec Corentin (joueur de l’AC Bobigny 93 Fédérale 1), on se soutient, on parle de nos matchs, etc. Quant à mon petit frère qui a été aux Reichel du Stade Français, il est passé par le PUC et aujourd’hui il a décidé d’entamer une carrière de journaliste sportif, donc lui aussi il a un peu un pied dedans.

Comment vous sentez-vous à Paris ?

Je me sens de mieux en mieux. Ça été dur de revenir car il y avait trois demi-de-mêlée internationaux. Il fallait refaire sa place et heureusement pour moi en ce moment Will Genia est blessé, donc ça a été un peu plus facile. Mais je me suis posé beaucoup de questions quant à ma place au sein du club. Je me demandais si j’avais fait le bon choix car j’avais des opportunités ailleurs. Mais je suis un compétiteur et je voulais tenter le challenge. Aujourd’hui je suis à ma douzième feuille de match cumulé avec la Coupe d’Europe, je ne me sens pas perdant. Par Jessica Fiscal 

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