Abonnés

Raphat est de toutes les campagnes

Par midi olympique
  • Raphat est de toutes les campagnes
    Raphat est de toutes les campagnes
Publié le Mis à jour
Partager :

La varoise et capitaine de l’Equipe de France de la Marine Nationale, Clémence Raphat, partage sa vie entre la mer et les terrains de rugby.

À 29 ans, cet « artilleur » de spécialité dans la Marine, au large sourire, a bravé bien des tempêtes tant sur les prés que sur les océans. Capitaine de l’équipe de France de la Marine depuis quatre ans sous les ordres de Benjamin Chalutaud (qui a succédé à Éric Georges), Mickaël Birebent, Philippe Rotella, Fiona Simoneau-Byrne et Rémy Raynaud, Clémence Raphat a soulevé, mercredi, le challenge Babcock que les « Marinettes » ont remporté largement (34-3). Dans le vestiaire d’avant-match, Frédéric Michalak avait remis les maillots à chaque joueuse. « J’ai débuté le rugby à l’école navale de Lanveoc en 2008 à la création de l’équipe féminine. La marine sensibilisait à la pratique par du rugby à toucher et au VII. »

DeuxIème avec Saint-Mandrier

Aujourd’hui, quarante filles sont détectées pour vingt-deux en équipe nationale. Embarquée tour à tour sur les frégates Primauguet, l’Aquitaine, le patrouilleur Aramis qu’elle a commandé et sur le Jeanne d’Arc lors de son ultime campagne en 2010, Clémence a profité des escales pour se frotter au rugby étranger au sein de l’équipe masculine de son équipage. « Il y a certes du combat mais des moments de partage extraordinaire. Nous avons joué à Casablanca contre une unité de l’armée de terre, à Carthagène contre des étudiants, au Pérou contre l’équipe nationale. » Et à chaque base de rattachement, elle a fait le bonheur des clubs civils de Brest, à Bayonne en Top 8 ou Armelle-Auclair avec Michel Gonzalez et, aujourd’hui, à Saint-Mandrier en Fédérale. « Nous sommes actuellement deuxième derrière Nice. Il nous reste un match à Marseille avant de jouer les phases finales. Ici, c’est un club familial où je me sens bien. Je termine mon année de spécialisation au pôle de l’école de Méditerranée et en juin j’embarque sur la frégate furtive légère l’Aconit basée à Toulon pour deux ans… Je serai donc encore mandréenne », sourit « capitaine Clémence ». Mais déjà une autre bataille s’annonce sur le pré de trèfles de Kinsale en Irlande : le tournoi à VII Marine du 1er mai. Par Claude Serra

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?