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La destinée hors du commun des 13 clubs

Par Didier Navarre
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    La destinée hors du commun des 13 clubs
Publié le Mis à jour
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Lors de ce championnat 1939-1940, ils étaient treize clubs à évoluer au plus haut niveau national. La dissolution de la discipline a changé le destin de ces clubs.

Lors de la précédente saison en 1938-1939, ils étaient quatorze clubs répartis dans une poule unique. L’année après, Dax, Brive et Cavaillon engagés dans cet exercice de 1939, jetèrent l’éponge et furent remplacés par Tonneins et Agen sportif. Lors du congrès fédéral, la Ligue décida de mettre en place un championnat composé de deux poules de sept et de six. La poule A était constituée du XIII catalan, Lézignan, Narbonne, Toulouse, Albi, Carcassonne et Millau. La poule B se composait ainsi de Côte basque, Pau, Villeneuve-sur-Lot, Bordeaux, Tonneins et Agen sportif. À l’issue de l’ordonnance du 15 octobre 1940 interdisant toute compétition au sein des équipes seniors et du décret du 19 décembre 1941 interdisant définitivement la pratique treiziste, tous les clubs ont intégré le giron quinziste. Les villes de 50 000 habitants ont vu fusionner leur équipe à XV et à XIII, ce qui était imposé par le règlement de l’époque. Le XIII catalan est devenu le Racing Club catalan et a joué un rôle intéressant et même rivalisé avec l’Usap. Le Toulouse olympique est le club qui a tiré le mieux son épingle du jeu. Dans le championnat à XV, les Toulousains ont disputé en 1944 la demi-finale du championnat de France face à Bayonne (défaite 17-3) et a remporté la Coupe de France cette même année face à la formation bordelaise du Sbuc (19-3).

La reprise

En 1944, après une traversée du désert de quatre années, la pratique treiziste est de nouveau autorisée. Un championnat est mis en place. Le XIII catalan, Carcassonne, Lézignan, Toulouse, Albi, Côte basque, Villeneuve-sur-Lot, Bordeaux et Tonneins franchirent de nouveau le Rubicon. En revanche, quatre clubs Narbonne, Millau, Pau et Agen n’ont pas réintégré la Ligue. En conclusion, ce décret vichyssois du 19 décembre 1941 a tout de même stoppé le rugby à XIII dans son évolution sportive, économique et structurelle. Il a tout de même réagi, mais la plaie n’a pas été du tout cicatrisée. 1940 reste à jamais une année très sombre. Et pourtant quelques mois avant, le XIII de France était revenu victorieux pour la première fois d’Angleterre. Le 27 février 1939 à St-Helens, elle s’était imposée 12 à 9.

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