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Romans : si près mais si loin

Par Cédric Cathala
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Publié le Mis à jour
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Les Romanais ont encore mathématiquement la possibilité de se qualifier.

L’USRP est à une marche d’une quatrième place qualificative. Neuf points le séparent de La Seyne. Mathématiquement pas impossible mais ce soir sur le terrain de La Voulte, on devrait savoir.

Romans sur Isère est un club structuré, avec une riche histoire et dans lequel la famille Saint-André a laissé une trace indélébile. S’il en fallait une nouvelle preuve, Philippe Saint-André lui-même animera une conférence-débat lors du premier salon professionnel RUGBYZ du 22 au 24 avril, organisé par le club. Un budget de 2,5 millions d’euros en fait le deuxième club de cette poule 4 de Fédérale 1, financièrement parlant, derrière Bourg-en-Bresse. Un centre de formation et des structures professionnelles sont là pour prouver que lorsque l’équipe du président Jacques Ritton s’est lancé le défi du rugby pro en Drôme-Ardèche, elle l’a fait avec sérieux. Oui mais voilà, si côté structures, on ne trouve rien à redire, il faut avouer que côté terrain l’affaire fut un peu plus douloureuse.

S’installer à la 5e place en Fédérale 1, ce n’est pas vraiment le meilleur siège pour qui affiche des ambitions de qualification voire même de titre national. À Romans, on le sait, avec un début de saison chaotique qui a ébranlé les premières certitudes du groupe. Au soir de la défaite face à Mâcon (5 à 6) les dirigeants décidaient de se séparer de l’entraîneur principal, Olivier Nier, arrivé à l’intersaison et de son coach des avants Thierry Dejoux. Le groupe, désormais dirigé par Nicolas Bouillet et Grégory Tournayre allait, lui, continuer sa route, tombant de Charybde en Scylla. Le bilan sportif n’est pas celui espéré en début de saison, Romans pointe donc à une 5e place honorable mais dont il fut difficile de se détacher. Avec 7 victoires pour 1 nul et déjà 8 défaites, la tâche était ardue d’autant que de nombreux revers grevèrent le capital confiance. On parlait de la défaite face à Mâcon mais il y eut aussi celle à domicile face à Chambéry fin janvier (14 à 16). Olivier Nier, encore entraîneur à l’époque, avait confié alors qu’il s’agissait là d’une « blessure ». Enfin, il y eut celle du week-end dernier, certes honorable, face à Bourg-en-Bresse (22 à 27). Et ce ne sont pas, entre-temps, les larges victoires face à Vienne, Strasbourg ou Grasse qui ont changé la donne, tout juste auront-elles mis un peu de baume au cœur.

Trop d’irrégularités

Si Romans a longtemps cherché cette quatrième place, il faut reconnaître qu’il eut du mal à s’élever à son niveau. Dès le début de la phase retour, une victoire à l’extérieur face à Aubenas, écrasante, 34 à 8, fit un temps penser que l’on était sur la bonne voie. Confiance retrouvée, combat, envie, tout y était pour espérer viser plus haut. Patatras, le week-end qui suivit, Romans se ramassait chez lui à Guillermoz face à Chambéry.

La saison ne fut pas un long fleuve tranquille, entre espoirs et désillusions majeures, rédhibitoires à l’heure de prétendre aux phases finales. Il reste deux matchs pour y croire encore. Le déplacement à La Voulte et la réception de La Seyne. Il faudrait pour s’en sortir, des victoires bonifiées côté romanais et que, dans le même temps, La Seyne, quatrième, concurrent direct à la qualification, ne prenne aucun point, chez lui, face à Chambéry. « La finale » se jouerait alors lors de la dernière journée à Romans avec la réception de La Seyne…

Photo Jean-Daniel Desplanches — USRP

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