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Par midi olympique
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Rouen accueille les leaders de la poule 2, Vannes. Ils sont à deux longueurs de Limoges.

La preuve par neuf fut l’une des spécificités arithmétiques de notre bon vieil Hexagone. Sur le registre de forme ovale tenu avec un soin méticuleux - ou plutôt, tout britannique - par Richard Hill, ledit chiffre correspondait à un objectif de victoires, une fois passée la trêve de fin d’année civile 2015. Et force est de reconnaître que ledit prévisionnel est en passe d’être atteint, à condition de toutefois, de finir par un sans-faute comme le confirme, dans un français aussi remarquable que le jeu déployé par ses compatriotes durant le dernier Tournoi des 6 Nations (et même avant !), le sympathique « head coach » du club normand : « Je pense que nous en sommes capables. Vous savez, notre dernière défaite à domicile remonte à cette confrontation face à Soyaux-Angoulême, en phase finale, il y a deux ans. Je pense que tout le groupe a envie de prolonger cette série même si Vannes, qui se prépare pour l’ultime phase promotionnelle, a plus d’expérience que nous. Nous nous étions inclinés là-bas par un gros écart, mais, depuis, l’apprentissage de la Fédérale 1 se passe bien et j’ai confiance. »

Gros, c’est bien le qualificatif qui convient dès lors que l’on évoque le poisson vannetais. Celui que seuls des filets de pêche haut de gamme peuvent emprisonner dans le port de La Rabine.

Pour autant, Jean-Noël Spitzer et Wilfried Lahaye ne s‘imaginent pas qualifiés directement pour la demi-finale : « Nevers peut nous rattraper. Disons que nous avons les cartes en mains et qu’un déplacement comme celui-ci équivaut à une répétition générale.» La semaine dernière déjà, les Bretons sans aller jusqu’à dire qu’ils ont senti le vent du boulet, ont remonté le handicap infligé par des Limougeauds auteurs d’une entame tonitruante : « Quelque part, le scénario a été intéressant, et à double titre même car notre gestion a été performante. »

En eaux profondes

Autant dire que l’équipage rouennais va naviguer en eaux profondes, quand bien même son ossature anglaise connaît le « Channel » comme d’autres le fond de leur poche. À commencer par Joseph Ellyatt, un troisième ligne assénant les plaquages au rythme d’une machine, et qui mérite amplement le coup de projecteur en tant qu’insulaire venu de Jersey. Par la suite, « Jo » a connu la fine fleur universitaire de Bath, une ville chère au cœur de Richard Hill, et pas seulement à cause de ce titre européen raflé au nez et à la barbe des Brivistes (parmi lesquels Lisandro Arbizu, l’Argentin de Libourne) un samedi de janvier 1998. Par Philippe ALARY

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