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Saint-Priest porté par son capitaine de cœur

Par midi olympique
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    Saint-Priest porté par son capitaine de cœur
Publié le Mis à jour
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International suisse, Jonathan Wullschleger, est aussi le capitaine de Saint-Priest, club auquel il est fidèle et avec lequel il se dévoue pour la montée en Fédérale 2.

De nombreux joueurs de Fédérale vont rejoindre les sélections nationales cette semaine. Parmi eux figurent le jeune (25 ans) capitaine de Saint-Priest, Jonathan Wullschleger, et international suisse (14 sélections). Samedi prochain, il affrontera Malte, à Zürich, avant de mettre le cap sur la Croatie le 16 avril. Et contrairement à d’autres joueurs, dont on trouve la trace d’un lointain ancêtre, Jonathan a de bonnes raisons de défendre les couleurs suisses. Comme son père, Franck, il possède la double nationalité. « Il était deuxième ou troisième ligne. Il a porté les couleurs du Lou avant de jouer en Suisse où il est parti travailler. Il a également porté le maillot de l’équipe nationale. »

Jonathan s’est fixé en troisième ligne depuis longtemps, avec bonheur. Après avoir débuté le rugby en Suisse, au CERN, il a ensuite joué à Gex avant de rejoindre le Lou. En juniors, il a rejoint Saint-Priest, en Fédérale 3, par le biais d’un tutorat. Et il s’est vite imposé comme un joueur majeur. « Je suis venu avec Jean-Benoît Chavanon, rappelle-t-il. David Lazert (ancien joueur du Lou. N.D.L.R.) entraînait Saint-Priest et nous savions que le club faisait confiance aux jeunes. »

Une histoire d’amitié

La première saison, encore junior, il fait sept ou huit feuilles, dont plusieurs titularisations en phases finales. Depuis, cela n’a pas beaucoup changé. Deuxième de sa poule, derrière Montmélian, sur une série de neuf matchs sans défaite avant son déplacement hier à Saint-Marcel, l’équipe est à l’image de son capitaine, jeune. « À part Pierrick (Cavalucci, centre), je ne pense qu’il y ait un joueur de plus de 30 ans, sourit le capitaine de touche de la Suisse. Et il y a un bon état d’esprit. Le club a parfois une mauvaise image au niveau de l’ambiance. Mais nous mangeons ensemble toutes les semaines. Nous faisons des bringues et des conneries ensemble. »

La présence de Jonathan à Saint-Priest, c’est surtout une histoire d’amitiés. Les deux dernières saisons, il était parti à Givors pour se frotter à la Fédérale 2, puis aider le club à remonter. L’été dernier, il est revenu au stade Mendès-France. Pourtant, depuis plusieurs saisons, de nombreux clubs voisins auraient bien aimé s’attacher ses services. Il ferait le bonheur de nombre d’entre eux, en Fédérale 2, voire Fédérale 1. « J’ai trouvé le bon équilibre en jouant avec mes copains, tranche Jonathan. L’objectif est d’aider le club à découvrir la Fédérale 2, avec la génération 89-90-91 : Clément Royet, Aurélien Benetton, Guillaume Vasseur, Jordan Vinaty, Perceval Fouade, Jean-Benoît… » Toujours placé depuis dix saisons, Saint-Priest rate souvent la dernière marche. Cette saison pourtant, l’équipe semble avoir acquis une nouvelle solidité. « Nous sommes plus dans l’action que la réaction, reconnaît-il. Avant, nous essayions de jouer, et nous oublions le combat. Saint-Priest a toujours manqué de caractère sur les matchs couperets. Nous ne voulons plus nous faire marcher dessus. Cette année, cela a changé. Nos adversaires nous le disent. » Il reste à le prouver en phases finales…

Par Sébastien Fiatte

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