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Limoges se verrait bien « champion du pauvre »

Par midi olympique
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    Limoges se verrait bien « champion du pauvre »
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 Il y a dix ans, l’USAL, sous les ordres de Marc Dal Maso, alors quasi novice dans la profession d’entraîneur, retrouvait la Pro D2 pour un nouveau bail de deux saisons. Avant de reprendre place en Fédérale 1. Depuis, le club limougeaud n’a jamais caché sa volonté d’un retour dans l’antichambre de l’élite. Ce ne sera pas pour cette année.

Faute d’avoir pu remplir le cahier des charges, en raison principalement d’un budget insuffisant (1,5 millions d'euros), l’USAL n’a pas déposé de dossier de candidature à l’accession à la Pro D2. Une décision plus empreinte de sagesse que d’un manque d’ambitions de la part des dirigeants qui ne veulent pas retomber dans les dérives financières d’un passé proche. Un choix dicté également par le retard pris dans le chantier du nouveau stade de Beaublanc commencé début 2012 et dont on ignore encore à ce jour la livraison. Malgré ce frein au projet « Bâtissons ensemble » porté par le duo Imbert - Ratinaud à son arrivée aux commandes du club au printemps 2013, l’USAL, dont le centre d’entraînement vient d’être labellisé,  veut plus que jamais regarder devant. Le « devenir champion de France des pauvres » lancé à la cantonade en début de saison prend aujourd’hui une toute autre résonance alors que se profile le Trophée Jean-Prat.

« Légitime d'avoir des ambitions »

 

Assurés de terminer à la deuxième place de la poule 2 avant la dernière journée qui aurait dû les conduire à Lille, les Limougeauds ont réalisé une première partie de saison plus que satisfaisante. « L’objectif était de faire mieux que l’an passé en se qualifiant le plus haut possible. C'est chose faite », souligne Nicolas Escouteloup, le directeur sportif. Et ce en dépit du départ de plusieurs grosses individualités et pièces maîtresses de la colonne vertébrale. Mais avec un recrutement jeune et ciblé, l’alchimie a rapidement opéré au sein d’un groupe dont la cohésion et la force de caractère sont les principales marques de fabrique au service d’un jeu qui se veut ambitieux. Reste que ces promesses demandent confirmation. « On ne valorisera cette première partie de saison que par de bonnes phases finales, explique Sébastien Bonnet, le responsable des lignes arrière. Maintenant, dans la mesure où on a été régulier depuis le début de la saison, il est légitime d’être ambitieux même si on sait que c’est un nouveau championnat qui débute ». Les Limougeauds ont déjà entamé la préparation de ces phases finales. Au gros travail physique effectué sous la férule de Nicolas Leroy viendra s’ajouter un match amical à Beaublanc face à l’ambitieux voisin Soyaux-Angoulême, candidat à l’accession. « L’an dernier, face à Auch, le groupe était venu mourir sans montrer son véritable visage, explique Nicolas Escouteloup. On n’a pas envie que cela se reproduise. On a des arguments pour vivre une belle aventure ». Comprenez : aller le plus loin possible selon la formule consacrée. Sous-entendu : être « champion du pauvre » avant de tenter de présenter un dossier d'accession.

 

Jean-François Darthoux

 

 

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