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Menace de grève

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Les joueurs de Tours ont demandé la démission des membres du bureau. Sinon, ils ont déclaré qu’ils boycotteraient leur prochain déplacement à Domont.

Deux semaines après la confirmation de la relégation administrative en Fédérale 3 de l’US Tours, les joueurs ont décidé de mettre leur direction en porte-à-faux. Ils ont menacé d’une grève. Iront-ils jouer à Domont ? « Non, si rien ne bouge », a déclaré Guy Bordes, l’un des trois porte-parole de l’équipe avec Fabien Petit et Thomas Rougebec. Tous les trois ont été choisis par leurs coéquipiers pour avoir assumé le capitanat à tour de rôle dans la saison, et désignés quand a commencé ce mouvement de protestation interne, il a dix jours, mercredi 6 avril. En lieu et place de l’entraînement, les joueurs s’étaient réunis pour débattre de l’avenir, avant de s’inviter à une réunion du comité directeur pour faire valoir leur point de vue. Leurs exigences ? Le changement du comité directeur, et le départ de la présidence d’Ali Kefif. « Nous pensons que si rien ne bouge, le club ira droit dans le mur, dit Guy Bordes. Nous soulignons que nous n’avons rien contre notre président, et que nous ne nous opposerons pas à sa présence au comité directeur. Il avait repris le club dans un état déplorable et l’a mené jusqu’ici. Mais trop d’erreurs ont été commises cette saison, qui le mettent maintenant en péril. Cette relégation administrative, en raison de la progression de notre masse salariale, en est l’exemple frappant. Nous demandions plus de communication et de transparence. Nous n’avons eu ni l’un ni l’autre. Nous savons qu’une dizaine de joueurs nous quitteront à l’intersaison, parce qu’ils pendront leur retraite, ou voudront jouer à un niveau supérieur à celui de la Fédérale 3. Mais nous ne voulons pas que d’autres joueurs nous quittent en raison de leur pessimisme sur le devenir de cette équipe. Il faut du changement dans l’organigramme. Il faut que des gens se désistent pour permettre à d’autres personnes de présenter un plan de relance neuf. Si ce n’est pas le cas avant notre départ à Domont, nous n’irons pas jouer ce match. Nous tenons trop à notre club et à notre équipe pour laisser la situation se dégrader sans rien faire. » Guy Bordes a répété ces propos à la télévision locale « TV Tours ».

Kefif : « discutons »

Cette initiative des joueurs a provoqué son lot de conséquences immédiates. Hier, la direction du club a rencontré les partenaires pour faire le point avec eux sur la situation. Lundi prochain, une nouvelle réunion sera organisée entre la direction et les joueurs. « Nous verrons ce que nous pourrons faire à ce moment-là, a commenté le président Ali Kefif. La position des joueurs est totalement compréhensible. Mais il faut aussi qu’il existe des solutions alternatives avant de prononcer le changement. Tous les membres impliqués ont besoin de discuter pour voir concrètement de quoi ils sont capables, et alors nous verrons ce qu’il est possible de faire. » Il sera temps aussi pour l’US Tours de déposer son recours au CNOSF contre la relégation administrative. Semaine chargée en perspective.

Par Guillaume Cyprien

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