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Poitiers : ça bouge chez les filles...

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Encline à vouloir prendre du recul, la manager des Mandragores - et secrétaire du Stade Poitevin - a opté pour un compromis…

Quand a circulé l’information selon laquelle Sophia Roque devait prendre du recul avec sa fonction de responsable du rugby féminin du Stade poitevin, la nouvelle est devenue anxiogène. Celle qui entame sa quinzième saison au club dont elle est devenue la secrétaire, a tant donné à la cause des filles qu’on imagine mal l’avenir sans sa présence. Rassurons les plus inquiets, Sophia Roque prépare le renouvellement qu’elle juge nécessaire mais ne s’éloignera pas. « J’ai besoin de prendre un peu de distance et d’être moins investie. Je vais essayer de passer le relais à des copines. Je veux partir en laissant tout propre, tout net, mais rester en soutien. » De jeunes joueuses blessées seraient disposées à s’engager dans des tâches administratives. Côté terrain, Sophia Roque voit partir avec regret le jeune coach (et joueur du club) Michaël Moalli qui qualifie l’équipe depuis quatre ans. Mais la manager se réjouit que cette perte puisse être compensée : « Je compte beaucoup sur le staff sportif. Vincent Lematte va reprendre l’équipe en Fédérale 1. Il est connu et reconnu au Stade poitevin où il a entraîné toutes les catégories garçons jusqu’à la première. Il est intéressé par la marge de progression du rugby féminin. » Si un besoin est exprimé, l’expérimentée arrière Marie Bayou sera prête à intégrer l’encadrement.

Le club rasséréné

Si ce n’est le souhait de Sophia Roque de voir autour du club les mentalités changer à propos de la pratique féminine, la sinistrose n’est pas de mise. Dimanche, les Mandragores ont disputé leur seizième de finale après une saison très compliquée et leur manager veut voir au-delà de cette échéance : « Les filles ont beaucoup de mérite. J’ai le culte de l’humilité et j’estime que nous sommes à la bonne place. Nous n’avons pas la prétention d’aller plus haut que la Fédérale 1, la marche suivante est trop haute et nous n’avons ni les structures ni les effectifs. Mais je ne suis pas inquiète, des joueuses vont se réengager et le recrutement est lancé. Je suis soulagée et sereine. » Et le club rasséréné par la forme de consensus que Sophia a su établir. Par Gérard Piffeteau

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