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Montpellier, porté par ses buteurs

Par midi olympique
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    Montpellier, porté par ses buteurs
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Depuis les quarts de finale, Montpellier a réussi à se hisser jusqu'en finale grâce notamment à ses deux buteurs Demetris Catrakilis et Benoit Paillaugue. Un atout de poids pour les Héraultais qui pourront compter sur leurs deux stratèges le 13 mai prochain face aux Harlequins.

Ce sera assurément une opposition de styles. Le 13 mai prochain, le Parc OL accueillera la finale de la Challenge Cup entre les Anglais des Harlequins et les Français de Montpellier. Deux équipes qui ont construit leur chemin jusqu'à la finale de manière totalement différente, surtout au niveau du jeu. Quand les Anglais misent sur leur vivacité et leur technique pour marquer un maximum d'essais, les homme de Jack White, eux, imposent leur puissance afin de mettre à la faute l'équipe adverse. Pour ainsi laisser place à leurs buteurs qui enfilent les points.

 

Machine (à essais) contre machine (à buteurs)

Petit retour en arrière. Lors de la phase de groupes de la Challenge Cup, Montpellier et les Harlequins se sont déjà affrontés à deux reprises. Dans la même poule, les deux équipes se sont rendues coup pour coup et se sont qualifiées aisément pour les quarts de finale. A domicile, chacune n'a fait qu'une bouchée de l'autre (41-18 pour les Anglais au Stoop, 42-9 pour Montpellier à l'Altrad Stadium). Mais surtout, Anglais et Français ont inscrit quasiment le même nombre d'essais durant cette première phase (31 pour les Harlequins, 28 pour Montpellier). La finale de mai prochain sera donc une belle. 

Mais avant de se retrouver pour aller décrocher un titre européen, les deux équipes ont pris des trajectoires sensiblement opposées. Si les Harlequins ont continué sur leur lancée en quarts et en demi-finales avec huit essais inscrits en deux matchs, les hommes de Jack White, eux, ont réduit la cadence en terme d'essais. Mais ont laissé place à leurs buteurs, Paillaugue en quarts et Catrakilis en demies.

Basés sur la puissance physique et l'impact, les Montpelliérains ont fait successivement craquer sous leur pression physique Sale puis Newport. Résultat, six pénalités et 20 points de Paillaugue (sur 25) en quarts de finale face à Sale puis cinq pénalités - quatre de Catrakilis (14 points au total) et une de Paillaugue - en demies face à Newport. Les Héraultais se sont aussi disciplinés n'encaissant que trois pénalités depuis les quarts de finale contre 11 durant les six premiers matchs de la phase de groupes. 

Un déficit d'essais qui va peser ?

Sur ses deux matchs, Montpellier n'a donc inscrit que deux essais. Mais surtout en a encaissé le double (deux face à Sale et deux face à Newport). Et lorsque l'on connaît la technique des joueurs anglais et leur capacité à franchir le ligne d'en-but (à huit reprises entre le quart et la demi-finale), on peut légitimement se poser la question.

A contrario, en jouant sur ses atouts de puissance physique et la réussite de leurs buteurs, les Montpelliérains peuvent-ils renverser la machine à essais anglaise ? Encore un peu de patience avant de connaître la réponse. Rendez-vous le 13 mai à 21 heures.

 

Par Kevin Saccani

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