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Montpellier, la passe de 10 ?

Par midi olympique
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    Montpellier, la passe de 10 ?
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C’est l’équipe du moment en Top 14. En s’imposant contre Grenoble samedi (18h30) à l’Altrad Stadium, le MHR peut enchaîner une 10e victoire d’affilée en toutes compétitions confondues et surtout continuer de repousser ses poursuivants.

Si Montpellier gagne face à Grenoble samedi, il enchaînera une 8e victoire d’affilée en championnat, la 10e toutes compétitions confondues : « C’est quelque chose de rare, mais on ne va pas rester invaincu jusqu’à la fin de la saison » nous confie Benoît Paillaugue. On est encore loin du record détenu par le Stade Toulousain en 2008-2009 (11). Imbattable ? On ne sait pas, on pourrait penser que cet élan se stoppe au soir de la 26e journée à Yves du Manoir face au Racing 92, ou même la semaine prochaine à Marcel Deflandre, où les Héraultais seront surtout occupés à préparer leur finale du Challenge Cup face aux Harlequins. L’objectif du MHR en championnat, c’est la deuxième place du classement, recevoir en demi-finale et surtout se soulager d’un week-end de barrages au mois de juin. « L’appétit vient en mangeant, on veut cette 2e place, maintenant qu’on y est, on y reste. Si au début de la saison, on nous dit deuxième et finale de Coupe d’Europe, je pense que 14 équipes sur 14 signent de suite».

« On travaille dans la victoire »

Depuis 2001, le MHR ne s’est jamais incliné face à Grenoble à domicile. Et cette saison, les hommes de Jake White ont remporté leur premier match à l’extérieur au Stade des Alpes face (30-19). Le match de Grenoble ne devrait pas être le plus difficile de la saison. Mais qui sait ? Pau est bien venu s’imposer à l’Altrad Stadium contre toute attente. Mais là depuis deux mois, battre Montpellier est synonyme d’exploit. « C’est vrai que quand tu gagnes... et bien tu travailles dans la victoire et c’est un tout autre environnement. Tout est plus simple » continue le demi de mêlée.

L’entente collective est-elle arrivée à son apogée ? Non, surtout que l’effectif a subi des changements au fur et à mesure de l’année, Pierre Spies et François Steyn sont arrivés en milieu de saison. Les frères Du Plessis après la Coupe du Monde. « Ce sont des joueurs de grands talents qui nous ont rejoints en milieu de saison, donc la cohésion d’effectif ne peut pas être à son apogée. Ils ont eu un impact immédiat sur le groupe. Après c’est quelque chose de bénéfique. Mais tout ça s’est fait progressivement » conclue Paillaugue. Même si le groupe héraultais déplore des blessés (Qera, Willemse, Battut, Géli sont forfaits) leur retour ne sera que positif pour l’actuel dauphin de Clermont. La profondeur de banc, c’est ce qui risque de faire la différence à la fin de saison quand les organismes commenceront à fatiguer.

Philippe Peronne

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