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L’épouvantail de la Fédérale 3

Par midi olympique
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    L’épouvantail de la Fédérale 3
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Antony-Métro 92 ne sera pas favorite contre la belle équipe de Plaisir lors du match aller des 32es de finale de Fédérale 3. Mais elle est devenue spécialiste des coups impossibles…

Décidément, cette équipe d’Antony-Métro 92 ne fait rien comme personne. Une nouvelle preuve de son extraordinaire singularité est tombée en milieu de semaine. N’avait-elle pas gagné le match qui l’opposait à la FFR devant le CNOSF ? Elle avait refusé de se rendre à Pont-Mousson, disputer un match déjà annulé deux fois dans son championnat de Fédérale 3. Le CNOSF lui avait donné raison en soulignant la clarté du règlement fédéral sur ce genre de questions. Mais la Fédération, comme elle ne le fait jamais, a rejeté la conciliation de l’organisme Olympique. Elle a préféré partager les points selon le principe d’une péréquation. Le mieux, c’est que cette décision n’a eu aucune portée. Antony-Métro 92 a conservé sa qualification en troisième positon dans sa poule, et Pont-à-Mousson aurait sauvé sa saison en Fédérale 3 sans même profiter de ce coup de pouce fédéral. Cet épisode refermé, la nouvelle séquence ouvre sur les phases finales. Là encore, Antony-Métro aimerait encore faire des siennes.

Comme il y a deux ans ?

Dimanche, l’équipe francilienne recevra ses voisins de Plaisir pour le match aller des 32es de finale. Ce derby est intrigant. Plaisir s’y présentera en grand favori. La formidable course menée contre Ris-Orangis pour le gain de la première place de sa poule, a montré que cette équipe se positionnait sans complexe pour la montée en Fédérale 2. Et le fait qu’elle ait perdu cette course, en terminant deuxième, a sans doute renforcé la volonté collective de ses membres. Ils savent qu’ils doivent battre deux adversaires de fort calibre - Antony Métro et puis Auxerre - pour revenir à l’étage du dessus. La question qui se pose, est le niveau de dangerosité de ce premier adversaire. Sur son terrain du Parc Heller « Nous avons le terrain le plus pourri d’Ile-de-France. C’est chiant, mais c’est un avantage. Quand ils viennent dessus, nos adversaires mettent toujours un peu de temps à s’y habituer », dit le manager Damien Michel - cette équipe semble capable du meilleur comme du pire. Elle vient de faire un match nul pas terrible contre Courbevoie. Mais c’est elle qui avait infligé au leader auxerrois son premier revers de la saison (16-13) alors qu’il bousculait tous ses adversaires. Et bien sûr, le souvenir de la saison 2013-2014 est resté dans les mémoires : qualifiée quatrième de poule, cette équipe avait bouleversé tous les pronostics, en battant Houilles et puis Beauvais, leur prenant au passage la montée en Fédérale 2. Ce fut la grande surprise. Un tiers de cette équipe joue encore aujourd’hui. Quelques joueurs de la réserve de cette époque sont montés en première. « Nous avons moins d’individualités qu’il y a deux ans, mais nous avons plus de talent collectif, professe Damien Michel. Je suis confiant. Je suis assez certain que nous pouvons passer ce premier tour ». À confirmer dimanche…

Guillaume Cyprien

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