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L’USB cherche la clé

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Rétrogradés administrativement en Fédérale 2, les Bergeracois sont en chasse contre les incertitudes. Les quatre prochaines semaines seront déterminantes.

Une malédiction aurait donc frappé les clubs de Fédérale 1 des bords de l’Isle. En cherchant bien, on trouverait quelques mystiques pour croire que les tourments traversés, d’amont en aval, par Périgueux, Bergerac et Libourne, sont la cause d’une force supérieure. La vérité est plus limpide et le cas de chacune de ces entités fortes est particulier. C’est vrai pour l’US Bergerac. Classé huitième après le forfait général des Lillois, le club a été rétrogradé administrativement à cause de capitaux propres négatifs (il manquait 100 000 € au 30 juin 2015). Invité à s’exprimer sur la situation inconfortable qui est la sienne et celle des licenciés, le président Alexandre Frontère a choisi la transparence : « J’ai été auditionné le 30 mars par la commission d’appel fédérale qui a confirmé le jugement de la DNACG mais je n’ai pas reçu les attendus de ce jugement. Nous verrons ensuite si nous faisons appel devant le CNOSF. J’ai besoin d’être fixé avant fin mai. Quoi qu’il en soit nous préparons notre saison en Fédérale 2. Nous avons une communication transparente parce que le club ne nous appartient pas. » Les dirigeants bergeracois veulent croire que c’est au nom de cette transparence que leur appel aux dons a été entendu. La barre a été placée à 30 000 € et ils sont très heureux d’avoir déjà recueilli la somme de 18 000 €. Un cocktail en trois tiers : site internet, gens qui se sont déplacés pour verser leur contribution et partenaires. Cet engouement apporte un peu de baume aux cœurs meurtris, mais il n’efface pas une déception dont le président se fait le messager : « Cette rétrogradation est difficile à vivre alors que les joueurs se sont maintenus sportivement deux années consécutivement. Nous ressentons un peu d’injustice mais nous savons qu’il y a des règles et qu’elles doivent être respectées. »

Nous allons être attendus

La situation financière aujourd’hui ne serait plus condamnable, et pour parvenir à cet équilibre, chacun au club, joueurs compris, a dû accepter quelques sacrifices… ou s’effacer. En Fédérale 2 l’USB présentera un budget de 700 000 € et il n’y aura plus de joueurs sous contrat. « Nous entrons dans un nouveau cycle, admet Alexandre Frontère. Nous avons l’ambition de monter un groupe de haut de tableau de la Fédérale 2 mais l’USB c’est 500 licenciés, et c’est aussi un effectif jeune conséquent et une volonté de renforcer les compétences en matière de formation. Nous savons que nous allons être attendus, il faut donc une équipe compétitive avec énormément de mental. On va être très regardant sur l’état d’esprit des joueurs qui doit correspondre à nos valeurs. » L’ex-international écossais Tom Smith ne sera plus le coach de tête des Bergeracois. L’ex-demi de mêlée Jérémy Bertin déjà en poste au sein de l’encadrement va le remplacer. Autour de lui va se constituer ces prochains jours un staff jeune et… périgourdin. à l’image d’une équipe qui sera composée à 90 % d’éléments de la région. C’est le souhait d’un président qui briguera un nouveau mandat lors de l’AG élective du 2 juin prochain. Pour l’instant sans opposition déclarée. Avant cette échéance, les dirigeants ont présenté mercredi dernier le projet de club aux joueurs. Vont suivre maintenant les entretiens individuels. Et l’eau va continuer de couler sous les ponts de l’Isle.

Par Gérard Piffeteau

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