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Berre L’Etang : retenir les leçons

Par midi olympique
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    Berre L’Etang : retenir les leçons
Publié le Mis à jour
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Premier de poule la saison passée, Berre avait pris l’eau au match aller en seizièmes et n’avait pas su remonter ce handicap. Le souvenir est encore vivace.

Les équipes de la poule 12 ont souffert au premier tour des phases finales de Fédérale 3. Hormis son leader, Berre, les trois autres, Martigues, La Valette, et Aubagne, ont été éliminées. Un après, le club de l’Étang, est arrivé au moment de vérité. Après avoir conquis de haute lutte la première place face à la concurrence de La Valette, longtemps leader, et Aubagne, qui avait fini le championnat en boulet de canon après un ratage à l’allumage, il va maintenant falloir faire fructifier ce rang qui lui permet d’avoir l’avantage du terrain et d’éviter Prades, épouvantail craint de tous. Mais il sait, pour l’avoir expérimenté la saison dernière, que cette place n’est pas une assurance tous risques. Il y a un an, il avait pris l’eau au match aller à La Salanque, concédant un débours de dix-sept points, bonus offensif en prime et n’avait pas pu renverser la situation au match retour, gagné 12-9. Il espère avoir retenu les leçons de cette déconvenue pour enfin forcer les portes de la Fédérale 2.

« Nous sommes encore frustrés de notre élimination la saison dernière et c’est une source de motivation, reconnaît l’entraîneur, Pierre Pujo. Nous avions tué la saison en un quart d’heure… Nous construisons petit à petit. Nous y croyons mais il faudra passer un gros morceau. » Les voyants sont au vert. Perturbée pendant la saison par les blessures, l’équipe pourra compter sur l’ensemble de ses forces vives, à l’exception de l’ailier, Jeff Roche, victime d’une acromio dimanche dernier et dont la saison est terminée. Enfin, la saison dernière, Berre avait terminé leader d’une poule mixée avec des équipes catalanes. Il ne part pas complètement dans l’inconnu. « De notre côté, il y a beaucoup de densité physique avec un jeu moins axé sur le mouvement et plus réducteur que du côté catalan », explique le technicien.

Pas de décompression

Avoir bataillé plus longtemps pour assurer la pole position constitue également un avantage. Contrairement à l’année dernière, l’équipe n’a pas eu le temps de décompresser et a dû rester concentrée.

Face à un adversaire annoncé très fort devant et performant sur les ballons portés, il faudra résister et arriver à emballer un peu la partie.

« Je m’attends à un beau combat devant, conclut Pierre Pujo. Après nous sommes armés pour faire du jeu, mais il faut avoir les ballons. Déjà, il ne faut pas en prendre trente au match aller. Nous ne gagnerons pas notre qualification là-bas, mais nous pouvons la perdre. »

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