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Partir, pour mieux revenir

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Après une carrière mouvementée, marquée par deux dépôts de bilan, une opération du genou, et une expérience en Italie, Jean-Philippe Colonna a décidé de se retirer après avoir fait le bonheur de Cavaillon depuis quatre ans.

A bientôt trente-deux ans, au mois d’août, Jean-Philippe Colonna a décidé de prendre du recul. Il avait prévenu son président, Franck Debrincat, dès le mois de janvier.

«Il m’a fallu jongler entre mon travail de commercial et le rugby, cela a été très difficile à gérer », reconnaît l’entraîneur et joueur, trop souvent en déplacement pour continuer à s’investir. Très demandé au moment de son arrivée à Cavaillon, en 2012, après le dépôt de bilan du Stade phocéen, il aurait encore pu faire le bonheur de son club, ou d’autres.

Avant de rejoindre le Lubéron, en Honneur et Fédérale 3, ce joueur polyvalent a connu le haut niveau, avec quelques déboires.

Polyvalent derrière, capable de buter, il a fréquenté quatre saisons le centre de formation de Castres (2001-2005), avant de partir dans la foulée, à Albi, en Espoirs. En 2006, il rejoint Gaillac, en Pro D2, où il vécut un premier dépôt de bilan en fin de saison 2007, couplé à une opération d’une rupture des ligaments croisés un genou. Il rebondit ensuite de l’autre côté des Alpes, à Modène, en Série A, avant de rejoindre Nevers en 2008. Trois ans plus tard, il poursuit sa carrière en Fédérale 1 au Stade Phocéen. «On me proposait la même chose qu’à Nevers et le projet était intéressant », avance-t-il. Mais c’est un nouvelle déception, le club est fragilisé et il doit composer avec un deuxième dépôt de bilan. « Ce fut un second coup de massue après Gaillac, c’est dommage car le projet était motivant. » Sollicité par de nombreux clubs, notamment par l’ambitieux club lillois, le cœur l’emporte et c’est Cavaillon qui le convainc de vivre une nouvelle aventure. « Je n’avais pas envie de déménager trop loin et le fait de retrouver des amis dans ce club a fait pencher la balance. » Il arrive en début d’année 2012 en tant que joueur et la mayonnaise prend rapidement, si bien même, qu’au mois de juin, après le départ de Cyril Gil, le manager de l’époque, le président lui demande de devenir entraîneur-joueur aux côtés d’Arnaud Surroque. « Même si on m’avait prévenu des difficultés d’assumer les deux rôles, j’ai su imposer ma méthode avec humilité et j’ai réussi changer les mentalités. Cela a bien marché. »

Regrets

Lors de la saison 2013-2014, Cyril Gil revient au club comme manager. Le trio permet au club de retrouver la Fédérale 3. « Nous avons bien travaillé avec lui, l’objectif de relancer le club était identique, il a sa vision du rugby et nous étions en parfaite harmonie », se souvient Cyril Gil. La saison dernière fut exceptionnelle. L’équipe fanion se qualifie brillamment mais rate l’accession en Fédérale 2 face à Tavaux. « La montée n’était pas l’objectif du club, cela m’a permis aussi de former des jeunes joueurs pour la saison d’après. » Cette année, le bilan est moins bon avec une non-qualification pour les phases finales « Nous avons perdu à l’intersaison des joueurs importants qui n’ont pas été remplacés mais il y a eu du positif sur certains matchs. Mon gros regret est d’avoir promis au président que le jour de mon départ, le club serait en Fédérale 2. Je n’y suis pas arrivé et ce départ, je commence déjà à le regretter. » Cela lui donnera une bonne raison de revenir un jour...

Par Jean-Philippe Martinez (avec Sébastien Fiatte)

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