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« Je suis mordu du Stade Rochelais »

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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L’ancien et futur trois-quarts de la Rochelle, Steeve Barry sera de retour cet été dans son club formateur de La Rochelle, où il s’est engagé pour deux ans.

Ces deux semaines sans match sont ses « grandes vacances. » Après son dernier tournoi du World Series à Londres, Steeve Barry a pris la direction de la Sicile avant de rejoindre les deux Charentes pour se régénérer d’ici le début de la préparation des jeux Olympiques avec France 7, le 6 juin. Natif de Ruffec, le polyvalent trois-quarts a suivi sa formation à LaRochelle, au milieu de la génération des Kieft et autres Lagarde. Parti du Stade (comme il l’appelle) en 2012, il sera de retour cet été, logiquement après les JO. D’ici là, il se livre sur ses fortes attaches.

 

Revenir dans la région à chaque coupure, est-ce obligatoire ?

 

En fait, j’y passe une bonne partie mon temps libre. J’y retrouve ma famille et mes potes, c’est mon bol d’air. Et puis j’en profite pour passer à Deflandre, comme contre Montpellier. Quand je ne suis pas là, je regarde les matchs, même en rediff. Je suis mordu du Stade, j’ai toujours continué à les suivre.

 

Deflandre a beaucoup changé depuis 2012…

 

L’ambiance de tous les matchs auxquels j’ai assisté est folle, c’est quasiment toujours à guichets fermés en plus ! À mon époque, il n’y avait pas la Jackson… Là, ça ferme le stade. Quelle énorme envie de jouer dedans ça donne !

 

Comment votre retour s’est-il fait ?

 

En rentrant, je passais régulièrement au Stade, je gardais contact, pour voir le centre de formation par exemple. Récemment, j’ai pu échanger avec des moins de 16 ans qui préparaient un tournoi de VII. C’est un plaisir de rendre à ce club qui m’a tant donné. Et en venant voir les potes, j’ai une fois croisé Patrice (Collazo, N.D.L.R.) qui m’a lui présenté Xavier (Garbajosa)… Voilà comment ça s’est fait. Lors d’un entraînement avant le match de Montpellier, ils m’ont même proposé d’assister à la préparation. C’est vraiment très pro ! Un peu plus qu’avant, peut-être.

 

En tant que supporter, comment jugez-vous leur saison ?

 

Vraiment pas mal, surtout à domicile puisqu’ils ont un visage un peu différent à l’extérieur. Je trouve qu’ils ont beaucoup progressé depuis leur première saison en Top 14. Devant, ils écrasent pas mal de monde. Et derrière, que dire, quand tu as un Holmes en forme, une paire Botia-Aguillon, et un Lacroix sur l’aile que j’adore… J’aimerais bien m’inspirer un peu de lui d’ailleurs !

 

Revenir à XV, était-ce pour vous une évidence ?

 

Non, mais après quatre ans à VII, j’avais envie de voir autre chose. Quand l’ASR m’a fait cette proposition, j’en ai discuté avec la Fédé qui voulait aussi me prolonger, mais je n’ai pas hésité. La Rochelle est mon équipe de cœur depuis toujours, je ne pouvais pas mieux rêver ! Et puis le club a beaucoup d’ambition. Ils cherchent à grandir, j’ai envie de faire partie de cet engrenage. Il suffit de voir leur super recrutement, l’équipe est de plus en plus compétitive. Des Victor Vito ou Brock James, je les badais quand j’étais gamin !

 

Aujourd’hui, la réadaptation au XV, ça vous inquiète ?

 

J’appréhende un petit peu. Après, je viens motivé comme jamais. Comme dans tout nouvel endroit, il faudra faire sa place. Il y a du niveau derrière ! Je sais que ce sera dur. Les coachs ne m’ont pas caché la concurrence. Ce sera à moi de faire le boulot. À l’aile ou au centre, je prendrais ce qu’on donne, tant que je joue. De toute manière, après quatre ans sans XV, je ne vois pas trop de différence (rires) !

 

N’avez-vous aucun regret d’avoir fait ce choix du VII ?

 

Un temps, je me suis posé des questions. Quand j’ai vu le Stade rochelais monter en championnat de Top 14 avec tous mes potes, alors que nous étions encore « ric-rac » pour la qualification aux jeux Olympiques. Mais depuis, ça m’a libéré. Je ne regretterai jamais, autant d’un point de vue humain que rugbystique.

 

Premier des anciens du groupe fédéral à revenir en Top 14, êtes-vous un exemple ?

 

J’aimerais bien l’être ! Parce que beaucoup de septistes ont le niveau. Il suffit de voir comment certaines nations piochent dans le réservoir des joueurs de VII. Maintenant, je veux savoir si j’ai le niveau. Il s’agit de le prouver. C’est un beau challenge !

 

Propos recueillis par Bruno Poussard

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