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Paillaugue : « On n'a pas envie de s'arrêter là »

Par midi olympique
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    Paillaugue : « On n'a pas envie de s'arrêter là »
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Pour Benoît Paillaugue, la victoire face à Toulon hier soir va donner de la confiance aux Montpelliérains. L'objectif est maintenant de terminer à la deuxième place.

Etait-il dur de préparer ce match ?

Oui, il y avait une atmosphère bizarre en début de semaine. On a su faire la part des choses parce que ce match était important pour le club. On se devait de faire un gros match pour rendre hommage au club et aux joueurs qui n'ont pas eu la chance de jouer ou qui partaient. On est passé au dessus de l'émotion pour sortir un gros match.

Vous avez envoyé un message sur ce match...

Je ne sais pas si on a envoyé un message mais c'est vrai que depuis quelques mois on est bien sur le terrain, on est bien ensemble. On est maintenant sûr de recevoir en barrages. Ça s'annonce donc super existant. On a l'ambition de bien finir le championnat et pourquoi pas aller à Barcelone.

Est-ce le match le plus abouti de la saison ?

Je ne sais pas trop, on le verra à la vidéo. Sur le terrain, on se sentait vraiment à l'aise. On ne doutait pas. C'est peut-être le match le plus dur que l'on ait joué cette saison. Toulon est vraiment solide, ils ne sont pas trois fois champions d'Europe pour rien. Ils sont bons devant, ça frappe, c'est dur, ils sont puissants dans les impacts. Mais aujourd'hui, on avait peut-être plus envie qu'eux.

On sent qu'à chaque match vous êtes mieux en place. Ressentez-vous la même chose ?

Tant mieux parce que les matchs couperets arrivent donc c'est bien que l'on se sente forts. Après, il faut faire attention parce qu'être fort c'est bien mais être trop fort ça peut nous amener à faire n'importe quoi. Gardons les pieds sur terre, on sait où on veut aller, on fera les comptes à la fin du championnat.

Défensivement, vous avez été encore très forts ce soir...

Ça fait quelques matchs que l'on a pas trop la possession, qu'on l'a laisse à l'adversaire. On a un très bon rideau et dès que l'on a le ballon on arrive à mettre le danger dans la défense adverse. On sait que l'on a une bonne défense mais quelques fois à trop subir on peut se mettre en danger donc à nous d'essayer lors des prochains matchs d'avoir un petit plus de possession.

Que ressentez-vous après cette victoire ?

On se sent bien. Pour la première fois de la saison, le stade était à guichets fermés. C'est un match qui nous permet de nous dire que l'on peut faire quelque chose de bien. Pour plein de raisons, ce match était important et à la sortie de ce match on est super heureux. On a pas envie de s'arrêter là.

Est-ce important pour vous de vous qualifier directement pour les demi-finales ?

C'est vrai qu'une semaine de repos ça serait bien parce que ça commence à tirer. On vient de jouer Toulon. On va ensuite au Racing, ça va aussi taper fort. L'objectif était déjà de recevoir en barrages. C'est atteint. La cerise sur la gâteau serait d'avoir un week-end de repos. On va essayer de le faire mais ça va être très dur.

Le risque n'est-il pas de se cramer face au Racing en jouant à fond cette 2e place et peut-être ne pas l'avoir ?

Ce n'est pas mon registre. On doit se donner à 100 % et ne pas calculer. Ce sera au coach de faire les choix. Mais pourquoi pas faire quelque chose là-bas.

Comment avez-vous appréhendé la pression extérieur due au « contexte » Trinh-Duc ?

On était tous deçu de plein de choses. Mais le sportif a repris le dessus et le plus bel hommage était de gagner ce soir. Dans le vestiaire, on a remis des cadeaux aux joueurs. Il n'y avait pas d'amertume. Il y a eu des mots positifs, de l'émotion. On se devait de faire quelque chose pour qu'ils partent par la grande porte.

Que vous dit Jack White pour garder l’unité du groupe ?

Il est là pour gagner, nous aussi. L'émotion est passée, cela a été difficile. Mais on a tous le même but, c'est d'être champion. On ne peut plus se cacher. On a envie de gagner le Bouclier comme les six autres.

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