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Les cadets de Colomiers assurent la relève

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Le titre de champion de France Gaudermen revient cette année à Colomiers, qui est venu à bout des Lyonnais en finale. Un titre acquis à grands coups de vaillance et de puissance.

Au bout d’un rendez-vous finalement serré et indécis jusqu’au bout, ils sont repartis de Saint-Gilles avec du bonheur sous les crânes et le Bouclier sous le bras. Parce que les Columérins avaient décidé de ne rien lâcher. Parce qu’ils ont montré de la vaillance, de la solidarité et finalement réussi à signer trois essais sur trois ballons portés pour pouvoir l’emporter. Pourtant, auteur d’une entame bien compliquée, longtemps privé de munitions et incapable de desserrer l’étau lyonnais, Colomiers aurait tout bonnement pu se mettre à douter et courber l’échine face à un adversaire lyonnais alors conquérant et dominateur à souhait, montrant de l’alternance dans son jeu, multipliant les temps de jeu, mais aussi maladroits ou sans solutions pour franchir le rideau columérin et finalement incapables de s’appuyer sur ses temps forts pour creuser un minimum d’écart à la pause. «Il y a la maladresse, il y a aussi de mauvais choix de jeu», a regretté le Lyonnais François Patin, «on fait le job, mais on a peut être aussi manqué d’expérience». Face à ces Lyonnais affamés, mais trop peu efficaces, Colomiers a donc longtemps fait le gros dos, montré de la vaillance, mais aussi réussi sur son seul temps forts avant la pause, une penaltouche et un bon groupé-pénétrant conclu par son talonneur Ammour, à trouver l’en-but lyonnais.

Triplé d’Ammour !

Et à tourner en tête après avoir gommé son retard. «C’est vrai que face à des Lyonnais euphoriques, on a réussi à s’en sortir sans trop de dégâts», a reconnu Antoine Bourdin, «il a fallu défendre à quinze, on l’a fait, on est resté serein et on ne s’est jamais affolé. Et dés que l’on a pu, on s’est appuyé sur notre maîtrise des ballons portés pour trouver l’en-but». Avant d’inscrire plus tard, par ses avants, deux nouveaux essais sur ballons portés. «Leur jeu est parfois restrictif, mais il est aussi très efficace», a reconnu François Patin. Il a en tous les cas permis aux Columérins de gommer le second essai lyonnais résultat d’un bon mouvement des lignes arrières conclu par Perut et de reprendre la main sans plus jamais la lâcher sur une rencontre se jouant finalement à pas grand chose. Par Olivier Gagnebien

L’USC chasse le LOU

A SAINT-GILLES, Dimanche 15 h 30 - Colomiers bat Lyon 23-20 (10-7). Arbitre : M. Ripoll (Provence). 450 spectateurs.

COLOMIERS : 3E Ammour (33e, 45e, 66e) ; 1T (33e) ; 2P (5e et 62e) Pointreau.

LYON : 3E Thebault (17e), Perut (37e), Volle (70e) ; 1T Genin (17e) ; 1P Génin (48e).

COLOMIERS : 15. Pointreau (Carabasse 65e) ; 14. Carrerre (Martonara Flori 63e), 13. Sangiorgi, 12. Guidez, 11. Cazaux ; 10. Ducasse, 9. Graulle ; 7. Tostain (cap.), 8. Moro, 6. Dardenne ; 5. Maurel (llorca (52e), 4. Vidoni ; 3. Kollokiladji (Laurier 68e), 2. Ammour, 1. Ganza. Entrés aussi en jeu : Reverseau, Costes, Figeac.

LYON :15. Genin ; 14. Buffry 13. Dury (Heitzchanel 46e) 12. Bedrossian, 11. Farissier ; 10. Thebault, 9. Patin ; 7. De La Bretesche, 8. Perut, 6. Volle (El Quachani 65e) ; 5. Cayoun, 4. Muneza ; 3. Pothin (Bonhomme 40e), 2. Bouzit (Abdou 63e), 1. Rondeau (Bodoy 70e). Entrés aussi en jeu : Poix et Contamin

LES MEILLEURS : À Colomiers, Ganza, Ammour, Kollokiladji, Vidoni, Tostain. Pointreau. ; à Lyon, Cayoun, Perut, Patin, Thebault.

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