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Lille Féminin : Nuits d'ivresse

Par midi olympique
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    Lille Féminin : Nuits d'ivresse
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Les championnes de France lilloises ont fêté leur titre pendant toute la semaine avant de préparer la fin de saison.

Les « putains de nanas » se sont donc portées sur le toit du Top 8 en mettant un terme à la domination montpelliéraine, cinq petites saisons seulement après avoir gagné le bouclier du championnat Armelle-Auclair et leur accession dans l’élite. Cette réussite souligne la progression express de ce groupe à la base très stable, constituée par une moitié de « locales », rehaussé par des Belges nées à vingt kilomètres de là, et des étudiantes, qui pensaient vivre trois ou quatre ans sur place avant de se faire happer par l’aventure. Cette saison leur « supplément  d’âme »  a sans doute été apporté par le rétablissement d’Alice Dallery, leur pilier gravement blessée et passée deux doigts de la tétraplégie, dont la guérison à force de volonté leur a servi un exemple de ce que peut produire une détermination absolue. « Ce titre couronne leur travail acharné et rayonne sur tout le territoire. Le mérite en revient à tous ceux qui participent à l’éducation des filles, depuis les écoles de rugby jusqu’à notre centre de formation », l’a dédicacé Damien Couvreur, en pleine semaine de fête.  Barbecues à droite, barbecues à gauche, barbecue partout, et réception officielle à la mairie demain mardi : ce bouclier du Top 8 a commencé son voyage et découvre après les bords de la Méditerranée, les paysages de la « capitale des Flandres ». Autour de ce trophée s’élève la fierté d’avoir ramené le premier titre national du comité nordiste, et par l’un de ses petits clubs. 

Au VII maintenant

Le club support des Nordistes, le LMR Club villeneuvois, joue en Honneur chez les hommes, et les 90 000 € par an qu’il reverse difficilement à ses filles pour exister ne font pas un matelas confortable. Elles ne sont pas accolées au club de Montpellier, de Toulouse, ou ou comme les ambitieuses de Paris, à celui du Stade français. Cette enveloppe est intégralement dédiée au financement des transports et des hôtels qui font un gros billet pour ce bastion excentré. Chaque saison, les joueuses cherchent elles mêmes des soutiens et créent des événements. Quand elles avaient obtenu la retransmission de leur rencontre face à Perpignan sur Canal+, malgré cette opportunité de visibilité, elles avaient battu la campagne à la recherche de partenaires, pour rapporter pas grand chose. Leur acharnement a payé. Cela valait bien une semaine de fête, avant de se jeter dans la préparation de la saison de rugby à VII. Un doublé ?

Par Guillaume Cyprien

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