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Aurillac : le budget, un fardeau ?

Par midi olympique
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    Aurillac : le budget, un fardeau ?
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Le club du Cantal se retrouve pour la première fois en finale d’accession face à Bayonne samedi 4 juin à Ernest Wallon. Mais est-ce que ce club avec un des plus petits budgets de Pro D2 peut rivaliser avec Bayonne, deuxième budget de championnat ?

Ce week-end, le club du Cantal peut se propulser pour la première fois de son histoire en Top 14. Les hommes de Thierry Peuchlestrade ont réussi samedi 28 mai, face à Mont-de-Marsan, à décrocher une place en finale. Les Montois partaient pourtant grands favoris mais les Auvergnats ont su encore une fois prouver leur invincibilité à domicile.

Ils affronteront donc Bayonne, samedi 4 juin, à Ernest Wallon. Un combat sur le papier à la David et Goliath, en tous cas en terme de budget. En effet, les Cantaliens possèdent le quatrième plus petit budget de Pro D2 avec 4,52 millions. En sachant que la moyenne des budgets de club de Pro D2 a été évalué à 7,27 millions, Aurillac se retrouve pourtant bel et bien en finale d’accession. Et en finale face à un gros budget puisque Bayonne possède le deuxième plus gros budget de championnat évalué à plus 11 millions. Les Basques se positionnent ainsi juste derrière Lyon, champion de France de Pro D2, qui possèdent, eux, un budget de plus de 19 millions.

Pourtant jusque là, le Stade aurillacois a tout de même réussi à rivaliser avec les grosses équipes de Pro D2. Notamment face à Biarritz (3ème budget de Pro D2 avec 10,72 millions) où ils ont réussi leur première confrontation à domicile ainsi qu’au Stade Aguiléra de 3 points (score final 25-28). 

Mais est-ce que cela peut suffire en finale ? Vincent Etcheto, le manager de Bayonne estime que oui, car pour lui Aurillac part en favori. Mais justement si le scénario est en faveur des coéquipiers de Maxime Petitjean, que va devenir ce club l’an prochain face à des grosses écuries en Top 14.

Aurillac, un modèle à part ?

Si la force de ce club ne réside pas dans son budget, c’est peut être ailleurs qu’il va falloir regarder. Car malgré un des plus bas budgets du Pro D2, les résultats du club ont toujours été au rendez-vous. Demi-finaliste en 2013, petit baisse de régime en 2014 (onzième) mais aux portes de la qualification la saison dernière. Le Stade aurillacois puise sa force dans sa stabilité. Le fait de pérenniser ses joueurs ainsi que son staff permet au club de s’inscrire dans la longue durée. A l’exemple de Paul Boisset, le demi de mêlée de 27 ans, au club depuis 2007. Mais pas seulement. Quand nous regardons la feuille de match de la demi-finale face à Mont-de-Marsan, plusieurs joueurs s’illustrent dans ce club depuis plusieurs années. A l’image du trois-quarts aile Albert Valentin, au club depuis la saison 2008/2009 tout comme le pilier Antoine Fournier et le deuxième ligne géorgien Levan Datunashvili. Les Auvergnats possèdent au sein de leur effectif une base solide, qui connaît bien le club et qui en s’inscrivant dans le long terme, peut s’investir à 100%. Mais le staff aussi a décidé de s’inspirer de ce modèle. Puisque Jérémy Davidson, arrivé en 2011 dans le club en tant qu’entraîneur des avants, a décidé en septembre 2015, de prolonger son contrat jusqu’en (tenez-vous bien!) 2022. Son collègue, Thierry Peuchlestrade, entraîne lui l’équipe depuis 2003.

Par Jessica Fiscal

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